Speechless Night [PV - Hot]

Maeko ouvrit brusquement les yeux. Le noir total, ou presque. Elle regarda à droite et à gauche sans bouger la tête avant de reconnaître la former de meuble familiers. Son bras s'étendit et elle alluma sa lampe de chevet. Elle n'arrivait décidément pas à dormir aujourd'hui, sûrement à cause de la chaleur particulière de cette nuit. Elle fronça les sourcils et redressa un peu sa tête avant de la reposer, lourde comme une enclume. 23H01. Elle se dégagea de sa couverture et d'un mouvement lent posa ses pieds à terre. Elle se frotta le ventre de paresse et bailla en s'étirant comme une lionne. Elle portait un simple short en coton large, lui arrivant à mi cuisse et un t-shirt avec un gros lapin blanc dessus. Elle s'éventa avec ses mains et admira les lits vides de ses amies. Elles étaient en voyages scolaires et ce soir, elle couchait seule. Maeko prit une petite impulsion pour se lever complètement et se dirigea comme un zombie vers la salle de bain. Son t'shirt était plein de sueur tout comme ses cheveux emmêlés qui se collaient à son front et à ses joues.
Maudite chaleur.

Elle retira son t-shirt et le jeta dans le linge sale avant de se passer d l'eau sur la figure et le décolleté. Elle rajusta son soutien-gorge et mit un peu de déodorant. Tout compte fait, elle devrait plutôt dormir ainsi, le ventre à l'air. Ce serait pas plus mal...elle n'avait pas assez de pyjama déshabiller pour ne pas craindre cette chaleur sournoise.

Elle passa également de l'eau dans ses cheveux et retourna dans la chambre près de son bureau, elle s'agenouilla à côté et s'empara d'un sceau plein de glace qui fondait à moitié. Elle y avait trempé avant de se coucher, une bouteille d'eau aromatisée au thé vert. Elle en but un peu et souffla d'aise. C'était bon. Nouveau regard vers les lits vides, elle s'ennuyait déjà d'elles. Elle s'allongea ensuite à même le sol pour gémir et se plaindre de cette solitude provoquée. Elle voulait parler à ses meilleures amies. Leur parler de quoi au juste ? A 23hO4 ? Sûrement pas de jupes ou de modes...de Mashiro ou Ryo. Non, non, non, non. elle fit un petit geste vif de la main devant son visage comme pour écarter cette mauvaise pensée. Elle se redressa doucement et vint s'asseoir sur son lit.

La nuit était si calme, parfaite pour un sommeil mérité mais elle n'avait aucune envie de dormir, ca venait pas. Fermer les yeux était de la torture tout comme les garder ouvert, un vrai purgatoire. Elle fouilla dans son chevet à la recherche de "stuffs" amusants mais rien n'attira son attention. Elle tripota son portable, vérifia ses messages...Ichinose Ryo avait envahi sa boite mail quelle horreur. Elle jeta son portable sur le lit et ouvrit la fenêtre avant de s'y accouder profiter d'une rare brise, chaude malheureusement. Son short collait également...la poisse, elle le retira et fouilla dans le placard en sous-vêtement, la poisse, elle n'avait rien tout était au sale...elle trainait tellement pour les machines que ca devait finir par arriver.
jeans, jeans, uniforme..elle n'allait pas dormir avec sa tout de même ! A part si elle souhaitait mourir.

Elle fouilla donc les placards de Kazumi en priant pour qu'elle n'ai pas tout emporté. la seule chose qu'elle trouva fut un déshabillé rose pâle. Tant pis, elle était seule dans sa chambre personne ne la verrait, elle retourna à la salle de bain, se débarrassa de son soutien-gorge et enfila le déshabillé. Elle serait mieux pour dormir ainsi. Ce fut en fredonnant qu'elle revint dans la chambre.

Invité

Il crevait littéralement de chaud. Mashiro ne parvenait pas à fermer l'oeil, même après s'être débarassé de son Tshirt & avoir remplacé son caleçon par un boxer. Ses colocataires ne bougeaient pas d'un pouce, et il fut tenté d'en réveiller un pour lui demander comment il faisait pour dormir aussi bien. Se doutant qu'il serait sans doute mal reçu, il n'en fit rien et ôta ses couvertures avec un sourire en coin. En baillant, il s'assit sur le rebord de son lit et se passa une main sur sa nuque en sueur. Avec une grimace, il se leva avec discrétion et entra dans la salle de bain en face de son lit. Là, il entra dans la douche et s'aspergea un long moment d'eau glacée, en soupirant d'aise et de soulagement. Au moins aurait-il froid pendant quelques minutes. Il sortit finalement de la cabine, et attrapa une serviette dont il se servit pour se sécher rapidement. Passant une main dans ses cheveux, il les ébourrifa encore davantage et sourit devant le reflet que lui présentait le miroir. Même à cette heure là, il était encore aussi beau. Avec un sourire amusé, il posa ses mains sur chacune de ses joues et soupira encore. Bouah, quelle horrible chaleur. Il détestait ce genre de temps, préférant largement une douce fraîcheur. Il sortit finalement de la salle de bain et retourna s'assoeir sur son lit, chopant au passage son pantalon duquel il sortit son portable. Il l'alluma en prenant soin de dissimuler la lumière sous son drap. 23h05. Et il savait déjà que pour dormir, c'était mort. Une idée lumineuse lui traversa alors l'esprit !! Avec un peu de chance, Umeko ne dormait pas. Il s'empressa de lui envoyer un court sms lui demandant s'il pouvait passer, mais il ne reçut pas l'accusé de réception et tous ses espoirs d'un peu d'occupations s'envolèrent. Et ses colocataires qui dormaient toujours... vraiment pas drôle.

Mashiro se décida finalement à ouvrir un tiroir et en sortit un Tshirt vert aux écritures dorées, qui le moulait juste assez pour bien montrer qu'il s'entraînait sérieusement et qu'il prenait soin de son corps. Enfilant son jeans, plus large déjà, il remit son portable dans sa poche et sortit en douceur de la chambre... où il revint quelque sminutes plus tard pour enfiler chaussettes et chaussures. Il poussa un soupir en fermant la porte pour la seconde fois, et s'enfonça dans les couloirs sombres et déserts à cette heure tardive. Les premiers déserteurs attendaient généralement minuit passés pour rejoindre leurs petites copines, mais lui savait que de toute façon, plus tôt ou plus tard, il ne se ferait pas prendre. Il était bien décidé à faire une petite surprise à son amie, et il atteint sans encombre le couloir des dortoirs de Hana, par les moyens habituels, que tous les garçons et filles employaient. La chambre de Umeko n'était sans doute pas loin, il y avait été assez souvent mais... curieusement, il ne s'y retrouvait pas. Manque de chance, il ne pouvait quand même pas se permettre de se planter, au risque qu'une fille donne l'alerte. LA !! Oui, il était sûre de ne pas se tromper. Un sourire taquin aux lèvres, il ouvrit brusquement la porte et ce qu'il vit lui fit rapidement perdre le sourire : Yoshida sortant de sa salle de bain, en très petite tenue. Son sang ne fit qu'un tour, et il sortit brusquement en claquant la porte, les couleurs ayant déserté son visage. Il s'était planté de chambre.

Néanmoins, le spectacle auquel il venait d'assister n'avait rien eu de désagréable, si ce n'est la surprise qu'il avait provoqué. Il voyait encore les jolies courbes de la jeune fille se dessiner sous le déshabillé et rien qu'à ce souvenir, sa respiration s'accéléra. BREF !! On se calme... on se ca-l-me. Justement, une petite discussion avec Yoshida s'imposait et il se trouvait que sa chambre était juste là. Une petite discussion, rien d'autre. Ce n'était pas parce-qu'elle était en tenue légère que ça allait changer quoique ce soit, non ? Il n'y avait pas de raisons après tout. C'était juste une gamine, non... une gamine très bien dôtée certes. Mais là n'était pas le problème è.é Il se retourna après avoir prit une autre inspiration, et ouvrit de nouveau la porte de la jeune fille, avec plus de discrétion cette fois. Il arbhorait un sourire qui se voulait décontracté, mais qui paraissait plutôt forcé.

- Uhm, Yoshida. Il toussota avant de continuer, et ferma la porte derrière lui. Il tentait tant bien que mal de ne pas remarquer la transparence de sa tenue. Je crois qu'on devrait parler, non ? De notre dernière rencontre.

Maeko s'arrêta soudain alors qu'elle regagnait son lit. Elle avait entendu un bruit, instinctivement elle tourna son visage et fixa la porte méfiante. Des fantômes ? Elle pâlit en repensant aux histoires terrifiantes que les filles faisaient courir pour se distraire dans les couloirs du pensionnat. Elle trembla un peu et resta figée comme une dinde au milieu de la pièce. Regagner son lit était trop dangereux, si elle se risquait à un mouvement...le fantôme sentirait sa présence et l'attaquerait pour la dévorer. C'était trop terrible, elle deviendrait un fantôme à son tour et serait condamner à hanter cet internat...Que faire pour apaiser un esprit ? Avait-elle des amulettes, ou ne serait-ce qu'un peu d'ail pour chasser tout ça.

En remarquant la porte s'ouvrir, elle crut s'évanouir de peur. Victime du fantôme de Kakuri Hana, et personne ne le saurait. Elle passa ses mains autour de ses bras pour les frictionner, elle n'avait plus chaud du tout et la chair de poil se répandait rapidement sur sa peau habituellement douce. Cette porte venait de lui glacer les sang, super pratique comme méthode pour se rafraîchir. Elle ferma les yeux espérant ne pas sentir la douleur mais à la place de cette douleur atroce, elle entendit...la voix de Mashiro !Pourquoi le fantôme imitait-il la voix de ce garçon ? Elle réouvrit péniblement les yeux et cligna des paupières vivement, se sentant plus au moins bête. Ca alors...le fantôme ressemblait à Nishimura. idiote, c'est Mashiro! Eeh ?

Comment avait-il fait pour trouver sa chambre et d'abord de quoi voulait-il parler à 23h15 ? Elle en oublia presque sa tenue. Et mais! Il ne devait pas être là! C'était interdit, naivement habituée à suivre les règles, elle recula d'un pas...mais lui, il était devant la porte, elle ne pouvait pas aller donner l'alerte et elle avait trop peur pour crier. Elle déglutit alors, les yeux écarquillés et hocha lentement la tête avec un air de "D'accord, ok, tout ce que tu veux mais me tue pas". Les séquelles du fantômes sûrement XD. Leur dernière rencontre ? Maeko se rembrunit un peu à ce souvenir. Une rencontre qui avait tourner au vinaigre d'ailleurs. Elle se mordilla la lèvre et alla s'asseoir sur son lit. Elle s'empara d'un élastique qui traînait et attacha sauvagement ses cheveux, laissant le loisir à quelques mèches sombres de venir s'étaler sur son front. Elle fronça ensuite les sourcils perplexes et déclara :

"Que..que veux-tu dire Mashiro-kun ?"

sa voix était toujours aussi douce et elle avait presque chuchoter son nom par peur d'attiser les élèves des autres chambres. La bretelle droite du déshabillé tomba furtivement sur son bras, découvrant son épaule. elle la remit machinalement en place tout en prenant une expression mignonne, signe qu'elle réfléchissait. Elle théorisait le futur discours de Mashiro, peut-être était-il là pour lui reprocher certaines choses. Vu le sourire qu'il affichait c'était très probable. Cependant, elle ne voulait pas entendre ses réprimandes, ni quoique ce soit. Ces quatre derniers jours elle avait mis toute son énergie à l'éviter, chose pas vraiment facile. Et là, il venait lui rendre visite en pleine nuit...sans aucune romance entrant par la porte comme il entrerait dans un moulin. Elle aurait préféré qu'il se casse la tête ç faire une entrée héroique par la fenêtre.

Invité

A vrai dire, il semblait avoir un peu perdu sa langue devant un tel spectacle. Il n'avait pas pu regarder ailleurs bien longtemps, et il la suivait maintenant des yeux, la bouche entrouverte. Mon Dieu, il avait sans doute maintenant la raison de son intérêt soudain pour la jeune fille, celui qu'il comprenait à peine. Elle était réellement plus que bien fichue, et en plus, elle lui montrait le tout sans aucune gêne. Passant une mains sous son menton, il se força à refermer la bouche. Non, non non non & non. On ne pensait pas à ce genre de choses, pas en ce moment et surtout pas devant elle. Il la suivit du regard lorsqu'elle s'assit sur son lit, et son coeur manqua un battement lorsqu'elle noua ses cheveux en une coiffure même pas digne de ce nom, mais qui la rendait plus jolie encore. Ce genre de coiffure qui vous donnait envie de remettre sa mèche en ordre et de laisser sa main glisser jusqu'à la pointe du dernier cheveu. Ce fut à son tour de se mordiller la lèvre, et lorsqu'elle lui posa une nouvelle question, il ne sut pas quoi répondre. Mashiro resta donc un moment à simplement la fixer, sans une réaction. Son chuchotement ne l'aidait en rien, pour romper le charme de l'instant, il aurait fallu qu'elle hausse un peu la voix. Et il priait intérieurement pour qu'elle le fasse avant qu'il... avant qu'il quoi ? Mais avant qu'il rien du tout !! Il était là pour parler, point barre. On se calme Jin Hyung, on se calme.

Et c'est à ce moment là qu'une des bretelles de la jeune fille se fit la malle, chose qu'il n'aurait surtout pas voulu voir. Il souffla, les yeux écarquillés, jusqu'à ce qu'elle l'eut remise comme il le fallait. Elle ne semblait même pas se rendre compte de son trouble qui grandissait, ni de l'impudeur dont elle faisait preuve. Ils se connaissaient certes depuis un moment mais... ils ne s'appelaient même pas encore par leur prénom. Il se mordillait machinalement la lèvre inférieure, reprenant parfois sa respiaration qui avait tendance à aller en accélérant. Si au moins elle pouvait ôter de son visage cette expression de pure innocence... il pourrait à son tour reprendre ses esprits et se mettre à réfléchir. Il se précipité soudain sur le premier lit venu, un vide bien sûr, et s'y assit lourdement avant de placer sa paume contre ses yeux, la tête obstinément baissée vers le sol. Mh... c'était... quelque peu... impossible d'ignorer la tenue de la jeune fille et il savait que s'il partait de là maintenant, il en aurait des visions fantasmagoriques pour le restant de ses nuits. Il soupira légèrement, et releva légèrement la tête vers elle, un petit sourire sans vraie signification sur les lèvres.

- Je veux dire, il posa un coude sur ses genoux de façon à pouvoir appuyer son menton sur sa paume, tu me crois si... si je te dis que j'étais un peu... jaloux ? Il finit sa phrase dans un chuchottement, sans plus aucun sourire sur les lèvres.

Maeko attendait qu’il parle, patiemment, les mains posées sagement sur ses genoux, elle ne remarquait pas son trouble. Sa visite surprise lui avait fait oublier chaleur et tenue, il n’y avait pour l’instant qu’elle et lui comme dans la forêt. Bien évidemment, c’était gênant de le savoir dans sa chambre à une heure pareille et elle aurait souhaité qu’il en finisse vite pour tenter de reprendre sa nuit là où elle l’avait rompu. Kazumi et Kiwa lui avaient souvent parlé des petits copains qui s’introduisaient dans les chambres de leurs petites copines pour plus d’intimité et quand elle avait entendu pour quoi faire. Hum; il lui semble qu’elle avait hurlé en cachant sa tête sous l’oreiller. Mais Mashiro n’était pas son petit ami, il ne pouvait rien arriver d’aussi terrible. Elle rougit à cette pensée, bien sûr, il lui était arrivée de fantasmer avec ses amies sur tel ou tel homme…mais elle suivait par influence que réel intérêt. La plupart des filles la considérait comme une petite sœur à materner et c’était en vain qu’on tentait de la former à une vie sexuelle. Elle pencha sa tête sur le côté en fronçant les sourcils dans une grimace contrariée pour chasser ce genre de pensée.

Elle se permit de redresser son regard pour admirer Nishimura et dans la pénombre de la lampe de chevet, il ne lui avait jamais paru aussi mystérieux et d’une troublante beauté. Elle le constatait innocemment, sans arrière-pensée. Yoshida le suivit du regard et sourit un peu quand il s’assit sur le lit de Kiwa-chan. Il avait tout de même du courage pour s’introduire dans l’internat des filles uniquement pour lui parler et même si c’était des reproches, cela prouvait qu’il considérait son existence. Quelqu’était la raison de cette prise de risque, il l’avait fait en quelque sorte pour elle. Elle sourit satisfaite et réconfortée à cette pensée. D’ailleurs, elle faillit louper sa phrase qu’elle peina à entendre correctement. Et quand le sens la frappa d’évidence, elle se mit à rougir brusquement. Impossible, il devait mentir ? Lui, le grand Mashiro Nishimura lui avouer être un peu jaloux de son petit ami à elle ? Qu’Est-ce qui tournait pas rond, était-il saoûl ? Mais elle dut reconnaître qu’ilé tait parfaitement sobre et lucide. Alors pour s’assurer qu’elle avait bien entendu et que tout ça n’était pas un rêve, elle se releva et vint s’asseoir près de lui avec délicatesse.

« Nani? Nani? Mashiro-kun » murmura-t-elle en se penchant vers lui.

Elle rit doucement et nerveusement, avec discrétion. Elle n’arrivait pas à y croire. Comment réagir ? Elle aurait préféré les reproches. Bien sûr, elle le croyait, en bonne ingénue qu’elle était mais ça lui faisait bizarre d’admettre qu’il pouvait ressentir ce sentiment-là. Elle s’humecta les lèvres avec sa langue et leva son regard vers le plafond, sourcils arqués et mine perplexe. Elle aurait du s’en douter, il lui en voulait toujours. Elle se frotta la jambe en jouant avec ses lèvres et hocha la tête :

« Je te crois mais…je ne comprends pas. »

Elle n’était pas bête loin de là, mais elle se refusait à comprendre surtout que cette annonce l’avait presque rendue heureuse. Qu’elle soit heureuse parce qu’il était jaloux, impossible aussi ça! Ca voudrait dire beaucoup trop de chose qui la bouleverseraient énormément, elle et son petit cœur. A la pensée de ce dernier, elle mit une main sur sa poitrine comme pour l’apaiser, il battait trop vite.

Invité

A présent, il avait laissé retomber sa main sur le lit, et ne quittait pas la jeune fille du regard. On ditsait souvent qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences, et cet adage était plutôt vrai en ce qui concernait le jeune homme. S'il avait l'air fier, s'il avait l'air hautain et froid, s'il avait l'ai complètement insensible... tout n'était qu'apparence. Oh ! Pour être fier, il l'était !! Mais de ses origines, de son héritage seulement. En ce qui concernait sentiments et autres, il n'hésitait pas à tout mettre de côté lorsque cela pouvait lui permettre de parvenir à ses fins, et en l'occurence, sa fin ici était la jeune fille assise sur le lit en face de celui sur lequel il était assis. Il s'était certes planté de chambre, mais il ne le regrettait plus. Surtout après une étude approfondi de sa réaction à l'évocation de sa jalousie, sentiment très util ici et pourtant bien réel, il s'en rendait compte à présent. Oui, il était quelque peu manipulateur, mais il se garderait bien de se trahir. A la faible lueur de la lampe de chevet, il la vit prendre brusquement des couleurs, et un sourire se peingnit sur son visage. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle est le cran de venir s'assoeir près de lui. Un sourcil haussé, il la regarda faire, tout en profitant du spectacle qu'elle lui offrait sans pudeur. Il se mordillait toujours la lèvre inférieur, détanchant difficilement les yeux des courbes de Yoshida, qu'il trouvait néanmoins toujours trop mince. On ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas été gâtée par la nature cependant, ses hanches et sa taille se dessinant parfaitement derrière le déshabillé. Et comble du plaisir, elle se pencha en plus sur lui, et il se fit un plaisir de ne pas reculer, se contentant de laisser son regard planté dans celui de la jeune fille.

Elle rit soudain, et lui ne changea pas d'expression. Elle avait visiblement du mal à croire ce qu'il venait de lui avouer, et Mashiro pouvait tout à fait le comprendre, en prenant compte des ragots qui courraient sur son compte. Il pencha légèrement la tête sur la droite (ayant en plus un meilleur angle de vue ô.ô xD), l'air songeur, lorsqu'elle releva les yeux vers le plafond. Il aurait sans doute pu faire facilement marche arrière si elle n'avait pas sorti sa langue de cette façon pour les promener un instant sur ses lèvres. Comme une réaction en chaîne, la bouche de Mashiro s'entrouvrit légèrement et ses paupières se fermèrent à demi, il entendit à peine ce qu'elle disait lorsqu'elle parla de nouveau, ses yeux quittant avec difficulté la gorge de la jeune fille. Yoshida porta finalement sa main à son coeur et comme par réflexe, de sa propre main gauche il prit celle de la jeune fille pour l'attirer à lui, sa main se posant finalement dans un même geste sur sa taille. Un sourire sur les lèvres, à la fois doux et amusé, il resta quelques minutes à simplement l'observer, son regard planté dans le sien, et il finit par pencher la tête en avant, déposant ses lèvres sur la machôire de la jeune fille, puis de nouveau, sous la lobe de son oreille. Et alors que sa main descendait doucement de sa taille à ses hanches son portable vibra enèrgiquement dans sa poche arrière, l'arrêtant dans tout geste. Il soupira et se détacha de la jeune fille, qui n'avait sans doute même pas eu le temps de réaliser ce qu'il venait de faire. Les yeux baissés, i llui jeta finalement un regard en coin avant de se relever.

- En fait, je me suis trompée de chambre. Je suis venue voir Umeko et elle doit m'attendre. En disant ces mots, il se baissa légèrement et effleura de sa main l'épaule de la jeune fille, sans la quitter des yeux. Mais j'espère que... que tu m'as compris, cette fois. Dit-il avec le même sourire que précédement.

A peine eut-elle le temps de réfléchir sur la réaction de son coeur qui s'excitait sos sa poitrine qu'elle se sentit attirer contre lui. Elle se rendit compte avec une sourde surprise qu'il l'avait attraper par la main pour la pousser à lui. elle fronça les sourcils en le regardant, confuse. Ah ben carrément, tout comme la flamme d'une bougie, ses prunelles vacillaient sans réellement savoir où se fixer dans le regard du jeune brun. C'est là qu'elle sentit sa main sur sa taille, elle déglutit péniblement. Que faire ? Elle n'avait jamais eu de cours intensif. Le repousser ah ca oui, elle en mourrait d'envie mais plus rien ne répondait chez elle. Tout se passait bien trop vite pour son esprit innocent. Et quand les lèvres de Nishimura entrèrent en contact avec sa peau ce fut une véritable explosion de non-sens, elle se crispa un peu et détourna son regard, n'osant même pas fermer les yeux de peur d'apprécier. Non, elle devait absolument rester lucide face à cet assaut qui lui donnait raison. Il ne savait pas se tenir.
Le portable fut le héros de cette nuit apparemment.

Maeko souffla de soulagement plusieurs fois de suite quand il se détacha d'elle. Sa poitrine se mouvait rapidement au rythme de sa respiration saccadée comme si elle venait d'accomplir un grand marathon. Non, elle avait juste subi quelques secondes dans les bras de Mashiro. Et ce n'était pas un innocent calin.
Yoshida ne prit même pas la peine d'entendre ce qu'il disait. Elle était comme coupée du monde, choquée également par l'acte de son camarade.Elle posa une main sur sa taille là où plus tôt se trouvait celle du jeune homme. Cette sensation...l'électrisait. Il effleura de nouveau son épaule et elle écarquilla les yeux en relevant son regard confus vers lui.

Se rendant brusquement compte qu'il l'avait touché comme un homme convoiterait une femme, elle sursauta et recula brusquement avant de tomba à terre, à la renverse. Maeko secoua lentement la tête, prise d'une douce horreur s'appuyant sur ses coudes. Elle ne voulait pas y croire.

"Tu...tu avais dit que tu ne le ferai pas!" s'exclama-t-elle le coeur battant.

Elle faisait allusion à l'autre jour dans la forêt où il lui avait dit ne pas abuser d'elle. Elle grimaça, perplexe et trouva les mots en forçant sur sa gorge pour qu'il sorte. Elle ne souhaitait plus qu'il l'approche, c'était malsain. Et là, elle avait peur bien qu'il eut été doux...un peu soudain dans son comportement mais n'ayant fait preuve d'aucune violence, elle avait peur. Elle se redressa un peu s'asseyant au sol et enroula ses bras autour de ses épaules comme pour se protéger et surtout se cacher.

"Ma...Mashiro-kun..."finit-elle par murmurer totalement paumée. Elle ne savait plus quoi penser. Avait-ele fait quelque chose de mal encore ? Elle baissa son regard avant de se rappeler qu'il avait dit que...Umeko l'attendait. Sur le coup, elle n'avait pas prêter attention à ses paroles mais maintenant que sa lucidité revenait petit à petit.

Pour la première fois depuis longtemps, Maeko Yoshida, 17 ans, interne à Kakuri Hana laissa exploser sa colère. depuis trop longtemps elle retenait ça quelque part enfermer à double tour et Nishimura par sa présence voulait le faire sortir. Ce sentiment d'agacement et d frustration. Elle avait toujours été gentille, polie et douce avec lui dans la mesure du possible et dans la mesure où les sarcasmes du garçon étaient blessants. Et il en profitait tout de même. Elle redressa son visage vers lui, sourcils froncés et expression déterminée. D'un mouvement souple et habile, elle se releva et d'un geste brusque détacha ses cheveux avant de jeter l'élastique à terre.

"Arrête de te moquer de moi!"

*Kiwa-chan, Kazumi-chan...je vais mettre en pratique vos leçons ce soir!*

Elle n'était pas sûre d'être capable de le faire mais si elle voulait prendre sa revanche, mettre Nishimura au pied du mur, elle devait exploiter sa faiblesse. Le gifler, le gifler...elle se répétait sans ça pour avoir le courage de le faire. L'acte héroïque s'arrêtait là. Pendant quelques secondes, Maeko avait put faire preuve de caractère mais...la malchance lui donna un coup de pousse contradictoire. Alors qu'il ne lui restait plus qu'un mètre à franchir pour atteindre Mashiro, elle trébucha contre une peluche. Surprise, elle n'eut le temps de se rattraper et tomba sur lui. paniquée, elle s'était appuyée sur ses épaules le renversant en arrière sur le lui et s'étalant sur lui.

"Ittai.." gémit-elle.

Elle se massa le cuire chevelu confuse, et se redressa un peu. Quelle position ambigue, Mlle Yoshida à califourchon sur Nishimura-san, bravo. Le hasard faisait bien les choses et on remerciait la peluche de Kazumi qui s'était trouvée sur le chemin des petits pieds de Maeko.

Invité

Il secoua lentement la tête, lorssqu'il la vit tomber à la renverse. Les yeux baissés, il était maintenant parvenu à l'entrée de la chambre et avait déjà la main sur la poignée. Néanmoins, il ne pouvait pas partir en la laissant dans cet état de confusion. Il soupira, et la laissa s'énerver seule, qu'elle fasse ce qu'elle avait envie de faire, qu'elle le gifle même, qu'elle crie si ça lui faisait du bien. Mashiro ne pourrait pas effacer les gestes qu'il avait eu envers elle et qu'il ne regrettait en rien. Peut-être était-il allé un peu vite, certes. Mais il n'était pas allé bien loin et de toute façon, il ne l'aurait jamais forcé à faire quoique ce soit qu'elle ne voudrait pas. Il n'était pas de ce genre d'homme et même si elle l'avait tenté à outrance, il n'aurait pu s'en prendre qu'à lui-même s'il avait du faire cette sorte de bêtise. A voir sa réaction d'ailleurs, il bénissait à son tour son portable d'avoir vibré. Lorsqu'il l'avait sorti de sa poche, il s'était en fait aperçu que ce n'était qu'une publivité pour un uelconque concours de son opérateur et avait compris qu'Umeko n'allumerait sans doute plus son portable ce soir. En soupirant, il avait éteint l'appareil. Il ne comprit pas franchement ce qu'elle voulait dire lorsqu'elle hurla qu'il ne le ferait pas. Qu'il ne ferait pas quoi ? Ce qu'il venait de faire ? Il ne s'en souvenait pas... il lui avait certes promis de ne pas abuser d'elle, mais on ne peut pas dire que c'était ce qu'il venait de faire. Il n'avait même pas touché à ses vêtements. Toutefois, il put comprendre qu'elle se sentit blessée et il ne dit rien. La laissant déverser sa confusion ou sa colère.

Cependant, lorsqu'elle s'assit, les mains sur les épaules, il fut tenté de s'approcher, mais se retint tant bien que mal. Il savait qu'il serait de toute façon repoussé. Il n'avait pas l'habitude de la voir comme ça, aussi ne bougeait-il pas, se contentant d'attendre qu'elle se calme. Par chance, il possédait autant de sang-froid que de patience, aussi la regardait-il s'agiter sans paraître le moins du monde impressioné. Cependant, lorsqu'elle prononça son prénom, il ne comprit plus tellement ce qu'elle pouvait bien exprimer ainsi. Qu'attendait-elle ? L'appelait-elle ou au contraire le chassait-elle ? Il pencha légèrement la tête ne sachant que faire, mais avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoique ce soit, elle s'était relevé et s'approchait de lui, un air déterminé sur le visage et lui qui ne bougeait toujours pas. Mashiro ne doutait pas du fait qu'elle venait le frapper, mais elle était un poid léger et il pourrait sans aucun doute supporter une gifle ou quoi que ce soit d'autre. Cependant, ce à quoi il ne s'était pas attendu, c'était sa chute à quelques pas de lui. Elle se cramponna à lui, et il ne put se retenir à rien qui l'entourait avant de toucher brusquement le sol, la jeune fille toujours appuyé sur lui. Elle se redressa, et il fit de même, s'appuyant sur ses coudes en poussant un gémissement de douleur. Il ne fit aucun commentaire quant à leur position, il avait assez mal comme ça pour se ramasser une gifle en plus.

- T'es plus lourde que t'en as l'air, dit-il avec une grimace de douleur, alors qu'il la poussait sur le côté pour se relever plaus aisément. C'est lentement qu'il rejoignit un des lits et qu'il s'y assit lourdement avec un soupir d'aise. Il tourna son visage vers la jeune fille, et se mordilla légèrement la lèvre, tout en se frottant toujours le bas du dos, où se concentrait la douleur. Il soupira de nouveau. Je ne me moquais pas de toi.

Lourde ? Il se foutait d'elle, elle se fichait pas qu'il la trouve lourde ou pas. Qu'il fasse comme chez lui en plus, il n'était pas censé partir? Elle soupira en se massant la cuisse, il n'était pas obligée de la repousser avec autant de d'effort, elle n'était pas en sucre mais tout de même. Maeko se redressa péniblement dans un gémissement plaintif pourquoi ne s'était-elle pas endormie comme les autres internes. Elle ferma un instant les yeux avant de les réouvrir, choquée. il ne se moquait pas c'était la meilleur.

"Hn", se contenta-t-elle de faire avant de se diriger vers le placard qu'elle fouilla.

Elle n'allait pas perdre plus de temps et se changer, parce apparemment vêtue ainsi ca ne réussissait ni à l'un ni à l'autre. Yoshida fronça les sourcils et s'arrêta un instant de s'activer, elle était tombée sur une curieuse chose. Une chemise d'homme assez large et grande, il fallait préciser que c'était le placard de Kazumi. Elle soupira, devinant que c'était une trace du passage d'Akeno quelques nuits auparavant. Ils n'étaient pas dégourdis ces deux-là mais ca pourrait faire un bon pyjama. Elle sortit sa tête du placard avec son trophée en main, belle chemise à carreau, légère et douce.

Elle sourit bêtement à Mashiro, contente de sa trouvaille et pensa à se changer mais alors qu'elle allait enlever son déshabillé, elle rougit et courut s'enfermer dans la salle de bain. C'était moins une, comment faisait-elle pour oublier la présence d'un garçon. Elle retira son déshabillé donc et enfila rapidement la chemise qu'elle boutonna. Elle s'observa dans le miroir et passa une main sur sa joue, un peu déçue par son reflet avant de sorir de la salle de bain. Elle referma doucement la porte et posa un regard doux et innocent sur Nishimura. Elle avait replié les manches de la chemise trop longues sur ses petits bras blancs et les pans les plus de la chemise lui arrivait un peu au-dessus de la moitié de ses cuisses. Mais c'était déjà plus habillé. Elle s'était calmée et apaisée.

"Ano..gomen ne? Je me suis un peu emportée."

Au mot "peu" elle avait fait le signe de petite quantité avec ses doigts. Elle lui sourit en hochant vigoureusement la tête se persuadant de sa propre erreur avant de se frotter l'arrière du crâne, embarrassée. Elle posa une main sur son genou et se pencha mine navrée. Elle ne pouvait pas lui dire de rester, ni de s'en aller. Elle préféra adopter une position plus neutre sur ce terrain là. Elle regagna son lit et y dégagea les couvertures avant de s'y allonger. elle lui tourna le dos et prit une grande inspiration, y mêlant tout son courage puis ferma les yeux.

"Ano sa..."

Elle se pinça les lèvres, pourquoi tenterait-elle de lui dire des âneries ? Elle se tut et soupira, en se traitant mentalement d'idiote. Elle posa une main sur son ventre et le massa à cause de la boule d'angoisse qui s'y était formé. Son regard se leva vers la fenêtre encore ouverte, on pouvait apercevoir le ciel étoilé. elle sourit doucement et rentra sa tête dans ses épaules comme une petite fille avant de se lancer :

"Tu veux bien venir...me faire un calin?"

Kyaaa, elle allait mourir d'avoir dit ça. Il refuserait sûrement, et pourtant, malgré la chaleur, elle avait envie d'être réconfortée. Elle avait prié pour ne plus être seule ce soir et encore une fois la providence lui avait envoyé Mashiro, alors elle pouvait bien faire un petit caprice. Elle ne se savait pas aussi lunatique mais il fallait dire qu'elle avait paniqué parce qu'elle avait apprécié. Ce n'était pas une façon de lui viens recommence, même s'il pouvait le comprendre ainsi. Elle souhaitait juste, ressentir la tiédeur de son corps comme il y avait quatre jour devant le restaurant quand elle l'avait enlacé.

Invité

Il poussa un nouveau gémissement de douleur, bien qu'il pu constater avec plaisir qu'elle n'allait qu'en diminuant. Il soupira, avant de se redresser lentement, une grimace sur le visage. Quelle nuit, mais franchement... il aurait mieux de rester dans sa chambre, même s'il avait pu bénéficier d'une jolie vision ici, il s'en serait finalement bien passé. Elle ne répondit pas à ses paroles, et il la suivit des yeux jusqu'au placard qu'elle ouvrit. Un sourcil haussé, il ne se posa toutefois pas longtemps la question de savoir ce qu'elle cherchait là-dedans et comme il s'y attendait, il la vit sortir une chemise. Une chemise typiquement masculine. Il ne dit rien, mais ses lèvres se relevèrent en un nouveau sourire. Sans doute appartenait-elle à ce fameux... petit-ami. A cette seule mention, il se renfrogna et détourna le regard. Il entendit la porte de la salle de bain claquer, et il se dit qu'elle aurait tout aussi bien pu se changer là, il ne serait pas aller lui sauter dessus. Il n'était plus franchement d'humeur et puis, il avait maintenant le visage de l'autre Ichinose devant les yeux et on ne peut pas dire qu'il excitait autant sa libido. Il se laissa lentement tomber sur le lit, tout en se disant qu'il ferait bien mieux de quitter la pièce. Il souira encore, et la porte s'ouvrit de nouveau, laissant passer un rai de lumière dans la pièce avant que la jeune fille ne l'éteigne. Lorsqu'elle parla de nouveau, il se redressa sur ses coudes et tourna légèrement la tête vers elle, quoiqu'elle pense, elle n'était pas moins désirable dans cette chemise, et il du se mordre de nouveau la lèvre pour éviter tout commentaire déplacé. Il resta perplèxe devant ses excuses, qu'il n'attendait pas. Il souffla, avant de se laisser de nouveau tomber sur le lit qu'il occupait.

- Tu n'as pas à t'excuser. Et d'ailleurs, bien qu'il ai sans doute plus de tort, il n'avait pas non plus l'intention de le faire. Il plaça ses bras derrière sa nuque, restant là, à fixer le plafond, alors qu'il se répétait encore et encore qu'il devvrait se lever et partir. Maintenant. Maintenant. Mais ile ne bougeait toujours pas. Il entendit des draps se froisser, signe que la jeune fille se couchait, sans aucun doute. Il comprit que c'était là le signe qu'elle le congédiait, néanmoins, il ne fit pas un mouvement. Lorsqu'elle prit la parole, il ferma les yeux, sûr et certain qu'elle lui demanderait de quitter la pièce, ce qu'il ferait sans discuter, bien sûr. Il lui devait bien ça. Elle hésitait, et lui ne bougerait pas tant qu'elle n'aurait pas appris à être claire. Lorsqu'elle termina sa phrase, il se releva lentement, résigné. En soupirant, il se dirigeait déjà vers la porte lorsqu'il s'immobilisa brusquement... un câlin ? Il écarquilla les yeux et se tourna lentement vers le lit qu'elle occupait. Alors, elle ne lui avait pas demandé de partir... Il déglutit péniblement, tout en se mordillant la lèvre encore une fois. Il hésitait à accéder à sa demande mais... mais il savait qu'il le regretterait s'il franchissait le sueil de cette porte à ce moment là. Il s'avança alors avec lenteur jusqu'au lit de la demoiselle et s'y assit, gardant les yeux rivé au sol un moment. Puis, sans un mot, il s'allongea à ses côtés et passa une main autour d'elle, pour la serrer légèrement contre lui, de façon à ce qu'elle puisse se dégager si elle le souhaitait. Les yeux grands ouverts, il avança légèrement la tête, et l'enfouit ainsi dans la chevelure de Yoshida, jusqu'à ce que son odeur l'entoure complètement.

Les yeux rivés sur la fenêtre, Maeko hésitait. Avait-elle bien fait de lui demander cela. Dos tourné, elle ne devinait pas sa réaction et elle avait peur qu'il s'en aille simplement avec un refus silencieux. Elle l'aurait mérité non ? Son petit corps se mit doucement à trembler, pas très à l'aise. Elle ferma les yeux pour oublier et respira lentement, prenant soin d'évacuer la fatigue et de s'apaiser. Quand elle sentit la présence de Mashiro qui s'asseyait sur le lit, elle e se retourna pas et n'ouvrit pas les yeux. Comme une princesse qui attendait le baiser de son prince, elle restait immobile. Ce ne fut qu'une fois qu'il s'allongea près d'elle, l'entourant d'un bras rassurant et protecteur qu'elle ouvrit délicatement ses paupières. Elle sourit en fixant le ciel ancre où les étoiles semblaient briller plus fort. Elle ne se dégagerait pas de sa légère étreinte non. Après tout, elle avait désiré ce contact. Et puis, il logea sa tête dans ses cheveux et elle sourit un peu plus. Elle aimait cette sensation.

Sans un mot, elle dirigea sa main vers celle de Mashiro et s'en empara avec douceur. elle guida ensuite la main du jeune homme sur sa taille puis son ventre où elle la caressa. Maeko l'encouragea à presser doucement son ventre, à la sentir sous sa paume pour le masser avec douceur et faire partir cette peur et cette angoisse. Elle inspira discrètement tout en faisant remonter la main de Mashiro sur son abdomen, la serrant, puis entre ses seins. Avec cette même lenteur, elle lui fit refaire le trajet inverse et ce plusieurs fois comme pour se bercer.

"J'aimerais..."

Elle mordit sa lèvre inférieure et se retourna doucement pour lui faire face, passant sa main dans son dos. Elle vint se blottir un peu plus contre lui, de façon à ce que son corps soit lové contre le sien et posa sa joue sur son torse. Elle rapprocha en glissant dessus son oreille du coeur de Mashiro et en écouta les battement.

"Doki Doki, Doki doki" murmura-t-elle pour les imiter.

Elle redressa son regard vers lui et sourit comme une petite fille qui était tout simplement heureusement de vivre. Elle posa sa main libre près du coeur du jeune homme et finit sa phrase.

"J'aimerais que ce coeur ne cesse jamais de battre."

C'était comme une sorte de bénédiction. Elle ignorait pourquoi elle lui disait ça mais une chose était sûre, elle ne souhaitait pas que Mashiro disparaisse. Elle voulait qu'il soit près d'elle, même pour l'embêter. Elle s'y était habituée. Elle ne comprenait pas pourquoi elle désirait continuer de le voir rôder autour d'elle avec son sourire d'éternel amusé et ses piques. A chaque fois qu'elle se sentait seule, il débarquait et lui faisait oublier à quel point la solitude était douloureuse. Elle fit glisser sa main vers la taille de Nishimura et l'entoura de son bras pour se presser un peu plus contre lui. Elle voulait s'enivrer de son odeur virile et fraîche. Son autre main, qui avait toujours celle de Mashiro entrelaça ses doigts aux siens. Elle ne craignait à présent ni la chaleur ni le froid.

A cet instant là, elle se rendit compte peu importait ce que disaient les autres, quelles mises en gardes Ryo pouvait lui donner. Son seul désir était que Mashiro reste, au moins cette nuit, qu'il ne s'en aille peu importe ce qu'il ferait. Il lui semblait que juste cette nuit-là, où les étoiles brillaient très fort et où elle entendait le coeur du jeune homme, elle pouvait lui laisser faire n'importe quoi. Au lieu de sa naiveté, elle mobilisa son âme. Elle se trompait peut-être mais, elle ne savait pas exactement. peut-être pensait-elle juste qu'à 17 ans, on ne pouvait pas aimer sérieusement. Les souvenirs de Mashiro qui était toujours là, à la provoquer, l'agacer et la blesser lui revinrent en tête...et elle vit presque les choses d'une autre manière.
"Je suis son chevalier servant." Il s'était désigné lui-même ainsi...et ca l'avait touché. Peut-être qu'elle n'était pas une princesse et que comme Alice, elle était perdue, à moitié tête en l'air et trop naïve. Cependant, elle aimait sa douceur et sa gentillesse et elle souhaitait s'en servir pour préserver Mashiro.

Elle déglutit une nouvelle fois, le souffle court, effrayée par ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle n'aurait pas d'autres occasions. Elle tendit son coup pour atteindre le visage de Nishimura et déposa ses lèvres sur le coin des siennes.

Invité

Pour le moment, il ne bougeait pas, se contentant de ce qu’elle lui permettait de faire. Quand elle prit sa main, il avait toujours les yeux grands ouverts, et se laisser guider par la jeune fille. Il se doutait qu’elle avait sans doute beaucoup moins d’expérience que lui en la matière, aussi se devait-il d’aller à son rythme pour ne pas la blesser, ou même lui faire mal physiquement. Néanmoins, il ne lui était pas des plus aisés de rester sans réagir, aussi s’efforçait-il de calme les battements de son cœur et le rythme de sa respiration. C’était sans doute une chance qu’ils soient encore séparés par les draps de Yoshida, bien faible rempart certes, mais un rempart tout de même. Sa main effleura sa taille avant d’être amené sur le ventre de la jeune fille, où elle pressa sa paume. Il ne diminua pas la pression, son pouce accompagnant les mouvements qu’elle faisait faire à sa main par de discrètes caresses à peine perceptible. Il ne bougeait toujours pas, mais manqua de se trahir lorsqu’elle l’amena jusqu’au creux de ses seins. Il ferma soudain les yeux, et se mordit de nouveau méchamment la lèvre. Il se demandait de plus en plus sincèrement si elle ne se moquait pas de lui en jouant les naïves, alors qu’elle savait visiblement parfaitement manipuler un homme. Il retint toutes remarques néanmoins, sachant très bien en son for intérieur qu’elle ne savait même ce que c’était que se moquer de quelqu’un. Elle guida ainsi sa main encore quelques minutes, dans le silence le plus complet, reproduisait le trajet primaire, sans qu’il n’aille à aucun moment contre sa volonté. Mais elle finit par murmurer quelque chose, sans qu’il puisse comprendre, et avant qu’il ne puise dire quoique ce soit, elle s’était déjà retournée et il avait rouvert les yeux, l’observant alors qu’elle passait une de ses mains dans son dos et qu’elle collait sa joue sur le haut de son torse.

Quelques minutes seulement devaient s’être écoulées depuis qu’il avait fait demi-tour pour s’allonger près d’elle, mais ils se mouvaient avec tant de lenteur qu’il avait l’impression d’être là depuis une éternité. Alors qu’elle prononçait à nouveau quelques mots, il comprit qu’elle imitait les pulsations de son cœur, qui semblait bien agité. Maeko leva son regard vers lui, et il lui sourit, comme pour faire écho au sien. Elle posa une main à l’endroit de son cœur et il prit de nouveau la parole. Il ne répondit pas, se contentant de la regarder avec ce même sourire que précédemment. Il savait qu’elle n’attendait pas de réponse et que de toute façon, il n’y avait rien à répondre à ce genre de paroles. Il respirait calmement, contrairement aux minutes précédentes. La main de la jeune fille glissa jusqu’à sa taille et d’un geste hésitant, elle le rapprocha encore un peu d’elle. Il serait bientôt impossible d’être plus proche, autant qu’il serait bientôt difficile pour lui de garder ce contrôle sur lui. Il n’avait pas fait le moindre geste, n’avait tenté aucun rapprochement. Il la laissait faire, encore. Encore. Jusqu’à ce qu’elle lui passe son tour. A vrai dire, il avait été quelque peu troublé, voire agacé, par le lunatisme soudain de la jeune fille, mais à présent qu’il la sentait aussi proche de lui, toute colère et toute hésitation s’était envolée. C’est tout de même avec surprise qu’il la vit dresser le cou, jusqu’à ce qu’elle puisse déposer ses lèvres au coin des siennes. Une telle audace était loin de lui ressembler, mais il se dit que tout ce qu’elle venait de faire à ce moment était loin de lui ressembler… Mh. La petite Alice était peut-être moins innocente qu’il ne le pensait. Peut-être avait-il encore beaucoup de choses à apprendre sur elle. Mais il su par ce contact, que c’était maintenant à son tour de prendre le contrôle.

Il ôta son bras et celui de Maeko de leur corps respectif, et tout en gardant ses yeux rivés aux siens. Oh non ! Non, il n’avait pas l’intention de partir, loin de là. Il baissa brusquement les couvertures, s’assit sur le bord du lit le temps d’ôter ses chaussures et passa avec souplesse sous les draps de la demoiselle. Il prit le temps de reprendre une respiration soutenue, son regard toujours fixé à la jeune fille. Allongé sur le côté, sa main libre se posa sur la taille de la jeune fille, et il descendit lentement jusqu’à ce qu’il rencontre la peau nue de sa cuisse. Là, il fit le chemin inverse, mais sa main passa cette fois-ci sous la chemise qui la couvrait, jusqu’à ce qu’il sente le tissu de la fameuse culotte de Maeko sous ses doigts. Là, il cessa tout geste pendant quelques secondes, et préférant ne pas la brusquer, sortit sa main de sous le vêtement pour la poser cette fois-ci sur le dos de Yoshida, lui permettant ainsi de rapprocher son corps tout contre le sien. Là, il ramena cette même main sur sa joue, qu’il caressa un instant, avant de laisser ses lèvres effleurer sa mâchoire, ses temps, son cou, et enfin sa bouche, où elles se posèrent d’abord avec douceur, puis avec insistance jusqu’à ce qu’il puisse faire franchir à sa langue le rempart de ses lèvres. Il approfondit le baiser, et le fit durer, mais toujours avec la plus grande douceur. Sa main était de nouveau partir à la découverte du corps de celle qui était maintenant sa partenaire et elle retrouva bien vite le chemin qui le menait sous la chemise. Là, elle remonta tout aussi lentement jusqu’à sa taille, dont la peau nue lui donnait de bien plus agréable sensations que lorsqu’elle se trouvait encore prisonnière de ses vêtements. Collant un peu plus son corps contre le sien, il la fit basculer jusqu’à se retrouver au-dessus d’elle, sans que leurs jambes ne s’entremêlent. Il faudrait sans doute encore un moment pour qu’elle s’ouvre entièrement à lui, aussi prenait-il ce temps pour découvrir le moindre secret que pouvait lui offrir son corps. Il rompit le baiser, et le souffle court, laissa un instant son regard rivé à celui de Maeko, comme pour demander une permission, alors que ses mains étaient remontées en haut de sa chemise, déjà prêtes à s’attaquer aux boutons qui retenaient son corps derrière les remparts de tissu.

A vrai dire, elle se sentait prisonnière de ses propres gestes comme si une autre Maeko avait pris le contrôle, et elle, la pauvre gamine qu’elle était restait sur la touche à observer son corps. Un corps étranger qui semblait ne plus lui appartenir. Quand Mashiro rompit le contact pour s’asseoir, cet enchantement se brisa et elle resta quelques instants sur le dos, à fixer le plafond, avant de se mettre sur son flanc pour regarder Nishimura qui apparemment ne partait pas. Yokkata, pensa-t-elle, soulagée. Cette nuit, elle insistait pieusement pour ne pas être seule. Elle sourit gentiment quand il passa sous ses draps comme si ils étaient deux gosses qui jouaient à cache-cache et choisissaient la même cachette. Oui, c’était amusant, et Maeko ne s’en inquiéta pas car c’était Mashiro-kun, et quà cet instant, elle le désirait près d’elle. Peu importe sa peur ou son angoisse, c it une volonté capricieuse qui lui dictait ce souhait. Elle se servait des prunelles du jeune homme comme tranquillisant et ferma à moitié les yeux quand il posa une main sur sa taille. Elle dut taire ses tremblements quand la main du garçon passa sous sa chemise, flirtant avec sa peau nue et taquinant le tissu de son sous-vêtement.

Et pourtant, cette caresse était loin de déplaire à Yoshida, elle était douce et tendre. Contrairement à ce qu’elle pensait, le contact physique avec Mashiro ne lui faisait pas mal, bien au contraire. Elle ne l’arrêta donc pas, puisque ce qui ne faisait pas mal était par opposition bien. De plus, il n’était pas allé loin et avait préféré l’attirer affectueusement à lui pour la frôler de ses lèvres. Presque tout son visage y passa ou presque, et elle reçut cette pluie de baiser comme une gâterie dont elle seule avait la chance de bénéficier. Elle souriait sagement, ne sachant pas rendre toute cette tendresse à Mashiro. Il fut un moment où il tamponna ses lèvres pour s’y attarder dans un baiser presque fugace puis insistant. Ce baiser fut quelque chose pour elle. C’était tellement différent de ce que lui avait donné l’autre jusqu’à présent. Elle ne savait pas qu’une personne pouvait embrasser une autre avec tant d’attention et de tendresse. Maeko crut d’ailleurs fondre comme du sucre pour se transformer en caramel. De plus, les lèvres de Mashiro avaient un bon goût, elle les aimaient.

Elle ne se rendit même pas compte qu’il avait encore égaré sa main quelque part sous la chemise qu’elle portait. Tout ce que la jeune fille pouvait sentir était les doigts taquins et tendres du garçon qui couraient sur sa peau, y provoquant une légère chair de poule. En quelques secondes, elle se retrouva sous lui et n’avait même calculé le changement de position. En tout cas, c’était pour elle rassurant de savoir qu’il avait à présent l’ascendant. Une fois le baiser rompu, elle resta un instant sous l’agréable choc et son regard se perdait paresseusement dans celui de Mashiro. Elle était heureuse. Elle ne se l’expliquait absolument pas. Maeko avait l’impression d’être une poupée dont on prenait soin, qu’on appréciait. C’était un bien curieux sentiment et pourtant, Nishimura le lui apportait. Elle ne savait pas si ce qu’ils allaient faire était mauvais , Elle se demandait si ce serait bon pour le futur…poussée par la curiosité et l’étrange engouement de cette nuit, elle sourit à Mashiro et d’un simple et timide hochement de tête lui concéda à peu près tout…

« Ne…ne me fais pas mal, Mashiro-kun » murmura-t-elle.

Elle préférait le lui demander gentiment. C’était vrai, elle ne l’avait jamais fait. Elle n’avait d’ailleurs jamais fait grand-chose avec une personne du sexe opposé…c’était son baptême du feu, le grand plongeon. Elle supposait qu’il fallait qu’elle soit en quelque sorte courageuse. Mais elle n’était pas prête d’arrêter Nishimura. Elle savait que c’était avec lui qu’elle voulait accomplir cet acte.

Invité

Il devait bien avouer que si on lui avait dit qu’un jour, il se retrouverait dans une telle position avec mlle Yoshida Maeko, il aurait rie au nez de son interlocuteur. Mais c’était peut-être pour cette raison justement, parce-qu’elle ne rassemblait pas franchement les « qualités » que possédaient les filles qui lui tournaient généralement autour, qu’il s’était laissé entraîner. Peut-être ne devrait-il pas, peut-être devrait-il s’arrêter là. Elle était sans doute trop fragile, trop naïve pour lui, pour qu’il parvienne a gérer ce qui se passerait ensuite. Non pas que le fait qu’elle ait quelqu’un le gênait outre mesure, non bien au contraire, surtout lorsqu’il s’agissait d’un mec tel qu’Ichinose. Mais il avait peur que cet acte n’en engendre obligatoirement d’autres, puisqu’il le répétait, puisqu’il le savait pertinemment, elle n’était pas comme celles qu’il avait l’habitude de côtoyer. Mais en cet instant, il ne pensait pas. Il n’arrivait pas à mettre deux pensées claires l’une à la suite de l’autre parce qu’elle était à présent sous lui et qu’elle venait de lui donner son accord, de lui offrir tout son corps. Néanmoins, il fut quelque peu troublé par les mots qui accompagnèrent son signe de tête, et alors qu’il s’appuyait sur un de ses coudes, sa main libre remonta jusqu’au front de la demoiselle, où il ôta une mèche qui s’y était attardé. Lorsque son regard revint se planter dans celui de la jeune fille, il laissa un sourire relever les bords de ses lèvres. Il savait qu’elle pourrait avoir mal au premier contact, mais parce qu’il n’était pas de ce genre d’hommes qui aime brutaliser les femmes, il se promit d’être le plus doux et le plus lent possible, pour qu’elle puisse apprécier le moindre de ses mouvements, la moindre de ses caresses.

Incapable d’attendre plus longtemps, il plongea sa tête dans le cou de la jeune fille, prenant une grande inspiration, jusqu’à ce que sa douce odeur de sueur et de parfum l’environne. Mashiro sourit et déposa un nouveau baiser sur la peau, si chaude sous ses lèvres, de Maeko. Après un instant où il resta parfaitement immobile, ses mains encadrant le corps de la jeune fille, il se redressa pour ôter son Tshirt qu’il laissa tomber au pied du lit, avant de reprendre sa place au-dessus d’elle, ses doigts s’activant de nouveau sur les boutons de sa chemise, qu’il ouvrit bientôt délicatement. Se redressant de nouveau, il prit son temps, recroisant le regard de la jeune fille, et se faisant un plaisir de se retenir de toucher cette peau et ces formes qui l’appelaient. Ses mains finirent toutefois par se poser sur chaque côté de la taille de sa partenaire, et il resta là alors qu’il posait ses lèvres sur les siennes avant de descendre progressivement, effleurant ses épaules, sa gorge, son ventre. Il s’arrêta là, alors que sa respiration n’allait qu’en s’accélérant. Il osait sans oser, ne sachant véritablement comment se sentait la jeune fille, même en voyant son corps réagir à ses caresses. Il remonta avec lenteur, flirtant toujours avec sa peau, son souffle s’y promenant avec délectation et ses mains dessinant des courbes sur chaque centimètre de sa peau. Il passa ses mains sous le dos de la jeune femme, la forçant à se courber légèrement, pour qu’il puisse dégrafer le bout de tissu qui retenait sa poitrine encore prisonnière. Lorsque ce fut fait, il revint lentement sur son ventre, ses mains ne quittant jamais la tiédeur de sa peau. Il se mordit légèrement la lèvre inférieure lorsqu’il fit glisser les bretelles du soutien-gorge de ses épaules, puis le long de ses bras, et il rejoint son Tshirt près du lit. Avec un soupir d’aise il effleura du bout des doigts les boutons de chair rose, et déposa un nouveau baiser sur le haut de sa poitrine, ses mains se faisant maintenant plus pressantes dans leurs caresses, et passant alors même sous le tissu de son dernier sous-vêtement. Mais il s’immobilisa soudain, une idée en tête et alors qu’il remontait lentement mains et lèvres vagabondes, il se laissa tomber sur le côté, et la força à suivre le mouvement jusqu’à ce qu’elle se retrouver assise sur lui. De là, il pouvait admirer le corps on ne peut plus désirable de la jeune fille, et alors que ses mains se posaient sur ses hanches, ses pouces continuant leurs caresses incessantes, il lui sourit, alors que ses mains descendaient lentement le long de ses cuisses, et remontaient lentement, répétant ce geste, très lentement, plusieurs fois.

- Je veux voir de quoi est capable Alice, souffla-t-il, une lueur curieuse et de désir dans les yeux.

Quelle étrange sensation que celle d’avoir un homme tel que Mashiro sur soi. Elle en avait des frissons, pour une première expérience, c’était apparemment bien parti. Elle aimait tout ce qu’il entreprenait, des baisers qu’elle qualifiait de magiques sur sa peau sensible aux caresses furtives. Une peau que les lèvres de Nishimura ne tardèrent pas à rendre brûlante, attisant à chaque passage un peu plus de ce feu qui brûlait en elle. Il prenait un tel soin à explorer la surface de son corps que le souffle de Maeko devint rapidement court et incertain. Pour réagir, elle réagissait, oh ça oui et elle avait surpris plusieurs gémissements tentés d’assiéger sa gorge. Elle mettait toute sa petite volonté à se retenir concentrant le désir en elle et la frustration de ne rien pouvoir extérioriser. Parfois, lorsqu'un élan de courage la prenait, elle posait ses mains sur les poignets de Nishimura pour le guider plus pertinemment vers les zones sensibles de son corps, comme sa taille ou encore son ventre. Et bien qu’ayant déjà sa chemise totalement ouverte, elle fut surprise de ne plus sentir son soutien-gorge. Dans le mouvement, elle ne s’était même pas rendu compte qu’il le lui avait ôté de la plus subtile des manières. Elle rougit un peu car c’était la première fois qu’elle offrait cette vision à une personne du sexe opposée.

Yoshida tressaillit quand les doigts du jeune homme frôlèrent le bout de ses seins et un léger soupir de plaisir franchit la barrière de ses lèvres. C’était plus fort qu’elle, maintenant qu’il la poussait à un niveau critique de sensation, tout se perdait dans un tourbillon de chaleur et d’envie brûlante. Elle était ivre des caresses bien tournées de son partenaire et ses yeux se fermaient puis s’ouvraient doucement au rythme de leur langueur. D’ailleurs une fois la main de Nishimura égaré dans sa petite et adorable culotte, elle se cambra par réflexe en se mordant brutalement la lèvre pour ne pas gémir son plaisir. C’était un sentiment électrisant qui avait envahit son bas-ventre, une implosion de braises et de plaisir extrême qui la forçait dans un indéniable cycle de dépendance à en vouloir plus. Le mouvement de Mashiro la surprit beaucoup et en un rien de temps elle se retrouva sur lui, les yeux écarquillés. Ses lèvres pulpeuses étaient rosies, ses rouges aussi rouges que des cerises et son regard brillait d’envie innocent et de besoin de découvrir ce plaisir si particuliers qu’était celui de la chair. Les mains de son compagnon qui s’appropriaient ses cuisses la rendaient folle. Sérieusement, elle hocha la tête traduisant qu’elle lui montrerait.

IL la rendait faible par ce désir qu’il apportait en elle. Il était irrésistible, si proche et personnel. Maeko pouvait à peine respirer dans cette condition. Lentement, elle fit glisser la chemise sur son petit corps et l’envoya rejoindre T-shirt et soutien-gorge déjà à terre. Elle était à présent pratiquement nue et elle souriait timidement avant d’appuyer avec délicatesse ses mains sur l’abdomen de Mashiro. De cet appui, elle souleva son bassin avant de le reposer avec sensualité, frôlant de son intimité la virilité du jeune homme. C’était plus que physique et plus profond que spirituel, elle se sentait femme sous ses mains. Elle fit remonter ses mains sur son torse, s’attardant sur ses pectoraux d’acier prenant soin de découvrir chaque millimètre carré de sa peau chaude et virile. Elle lui massa légèrement les épaules avant de se pencha pour l’embrasser. Elle n’hésitait plus et s’emparait de ses lèvres avec passion et envie, elles qui avaient si bon goût. Elle pressa sa poitrine contre son torse pour qu’il sente la forme de ses seins épouser les courbes de ses muscles. Plus bas, elle lui fit également sentir la puissance de son bassin contre le sien. Maeko était une danseuse et se passionnait pour les danses dîtes orientales ou exotiques et en pratiquait le plus souvent possible. Mouvoir hanches et bassins était tout naturel chez elle. Sulfureuse, elle commença à onduler son bassin sur le lui et fit descendre une de ses mains mécaniquement vers son pantalon. Elle serpenta doucement et caressa avec curiosité son sous-vêtement pour y sentir les forme de sa virilité déjà sollicitée.

Invité

La douce et innocente Maeko était toujours là, devant ses yeux. Mais à présent qu’elle se trouvait à cheval sur lui, il ne pouvait ignorer la nouvelle image qu’il aurait dès ce moment d’elle : celle d’une jeune femme, qui malgré son air de gamine, pouvait tout aussi bien s’avérer infiniment désirable. Ses mains quittaient difficilement sa peau, et elles la parcouraient pouce par pouce, avec une douceur et une lenteur nécessaire à son propre plaisir. Alors qu’elle se tenait toujours droite au-dessus de lui, il la vit acquiescer dans un mot, et fut à peine surpris de la facilité avec laquelle elle acceptait son rôle. Il suivit des yeux les mains de la jeune fille qui ôtait sa chemise et suivit des yeux cette dernière jusqu’à ce qu’elle gise au sol. Son souffle s’accéléra soudain à la seule vue de sa protégée qui ne portait plus qu’un petit bout de tissu en guise de vêtement, bout de tissu qui accompagna un mouvement de bassin significatif, qui en effleurant à peine sa virilité, encore dissimulée sous trop de vêtements, manqua de lui arracher un soupir. Et ses dents rencontrèrent de nouveau sa lèvre inférieure lorsque des doigts curieux rencontrèrent pour la première fois son torse. Elle s’attarda, découvrant à son tour son partenaire, et il eut bien du mal à rester immobile, tant la tentation de reprendre le contrôle était forte. Ses mains appuyèrent finalement sur ses épaules, qu’elles massèrent un moment, tandis que celles de Mashiro s’attardaient encore sur les cuisses de Yoshida, se crispant parfois sur la peau nue lorsqu’une de ses caresses touchaient un point sensible. Il la vit finalement se pencher sur lui, et lorsque leurs lèvres se rencontrèrent, il sentit également le corps de la jeune fille se plaquer contre le sien, chacune de ses formes épousant celles du jeune homme. S’en fut presque trop pour lui, qui remonta brusquement ses mains sur le dos de sa partenaire pour la serrer encore un peu plus contre lui, un grognement sourd s’échappa de sa bouche qu’elle possédait déjà pleinement. La passion qui se dégageait de son baiser l’atteint et par ce même moyen, il lui montra tout son désir. Un désir violemment attisé par les mouvements soudain de la jeune fille, bassin contre bassin. Elle ondulait littéralement au-dessus de lui, et ses doigts se crispèrent sur son dos, alors qu’il répondait à ses mouvements par de nouvelles caresses de sa taille jusqu’en haut de ses côtés.

Il cessa tout mouvement lorsqu’il sentit ses doigts glisser jusqu’à son sous-vêtement, pour effleurer son membre au travers du tissu. Il ferma les yeux, tentant de calmer sa respiration qui s’était brusquement accélérée. Alice savait jouer, l’image d’innocence pure qu’il avait d’elle risquait bientôt de s’envoler. Mais s’en était trop pour lui, ses mains descendirent soudain jusqu’au bassin de la jeune fille, qu’il plaqua brusquement contre le sien, avant de la retourner à nouveau, pour finalement se retrouver sur elle. Le souffle court, il la dévisagea un moment, mais ne pu retenir ses mains qui s’attaquaient déjà à son corps. Il se pencha sur elle, ses lèvres se posant sur son ventre et sa langue laissant quelques sillons humides ici et là. De ses doigts, il dessina une courbe autour des seins de la jeune fille, et laissa ses mains glisser lentement le long de ses côtes, de sa taille, jusqu’à ce qu’il atteigne son bassin. Là, il joua un moment avec le tissu de sa culotte, sans que jamais ses yeux ne quittent les siens. Une de ses mains se glissa finalement avec agilité sous le sous-vêtements, taquinant son intimité avant d’y glisser quelques centimètres de son index. Il ne s’attarda pas, ce n’était qu’un avant-goût. Ses mains écartèrent légèrement ses jambes et il laissa son souffle jouer sur l’intérieure des cuisses de la jeune fille, alors que ses mains ne cessaient leurs caresses. Il prit entre deux doigts chacun des côtés du sous-vêtement de la jeune fille et le fit lentement glisser le long de ses jambes, jusqu’à ce qu’il puisse le lui ôter complètement, et lui faire rejoindre leurs autres vêtements sur le sol. Il resta un moment en arrière, ne se lassant pas ce la vision qu’elle offrait à cet instant. Il se trompait, elle avait toujours cette naïveté peinte sur son visage, cette expression légèrement ahurie qui semblait l’accompagné en permanence. Mais aujourd’hui, elle ne faisait qu’attiser son désir, au lieu de l’amuser. Aussi retrouva-t-il bien vite sa place sur elle, remontant avec lenteur jusqu’à ce que ses lèvres puissent de nouveau rejoindre les siennes. Ses mains ne cessaient de l’assaillir de multiples caresses et ses dents se fermèrent sans violence sur la lèvre inférieure de Maeko, avant de lui donner un nouveau baiser, où passait un terrible désir. Déjà, il tentait de déboutonner son jeans, sa virilité tenant difficilement dans sa prison de tissu.

Elle laissa échapper un petit cri de surprise quand il la pressa soudainement contre lui pour la retourner ensuite, inversant de nouveau les positions. Il fallait se diéser pensa-t-elle, elle avait peut-être fait quelque chose de mal ? Maeko avait conscience que certains de ses gestes pouvaient être maladroits. Après tout, elle n’avait jamais eu un corps d’homme entre ses mains et pour elle, le sexe restait les cours théoriques en SVT. Au fond d’elle, il y avait toujours ce résidus de peur et d’angoisse, elle tentait de juger l’acte en lui-même mais rien ne lui venait. Son esprit était bloqué et elle avait perdu un contrôle certain sur son corps qui n’obéissait plus qu’aux caresses sulfureuses du jeune brun. Elle n’arrivait même plus à accrocher le regard pourtant si beau de Nishimura, elle fermait les yeux la plupart du temps, grimaçant de plaisir et également de timidité. Elle n’avait pas l’habitude d’être nue pour s’offrir à un homme et elle tentait de s’appliquer parce que c’était Mashiro et pas n’importe qui.

Elle se réveilla d’ailleurs brutalement en sentant la main de Mashiro s’approprier le dessous de sa petite culotte frôlant son intimité brûlante. Elle écarquilla les yeux et ouvrit un peu la bouche pour gémir. Elle tourna son visage sur le côté alors que sa respiration s’accélérait comme le traduisait sa poitrine qui se mouvait au rythme de son souffle court et rauque. Ses yeux étaient rivés sur son chevet, et elle tentait de se contrôlait un minimum, car à chaque fois qu’elle se sentait un peu plus humide à cause du jeune homme, elle rougissait comme si c’était mal que son corps réagisse ainsi. Sur ce même chevet, son portable s’illuminait, en mode silencieux, elle était en train de recevoir un appel. Mais, trop occupée à dompter sa peur et à vouloir sourire à Mashiro pendant qu’il faisait ce genre de chose, elle reporta sa précieuse attention sur lui. L’esprit embuée de désir et ivre de plaisir, elle réussit à étirer ses lèvres pour le rassurer. Elle découvrait tout comme une petite fille et appréciait particulièrement quand les lèvres de Nishimura couraient sur sa peau y abandonnant parfois un peu de salive chaude.

Elle se cambra un peu brutalement, donnant un coup de bras dans son chevet par ce geste, quand l’un des doigts du jeune homme tenta de trouver un peu de chaleur en elle. Le portable tomba au sol et s’ouvrit, décrochant par ce fait et répondant à l’appel. Mais ni Mashiro, ni Mæko ne s’en rendit, bien trop occupés à profiter du corps de l’autre. Après ce mouvement brusque, Nishimura eut droit à un petit couinement, puis un gémissement comme l’aurait fait un petit et adorable animal de compagnie. Le souffle du brun aussi près de son intimité finit de l’achever et elle renversa la tête en arrière ne se rendant même pas compte qu’il lui retirait sa culotte. Elle n’arrivait d’ailleurs plus à taire ses gémissements qui finirent par créer une ambiance sonore. Parfois, sous une caresse trop appuyé, elle refermait un peu les jambes, surprise de l’effet que ça produisait sur elle. Mais le jeune homme finissait toujours par les écarter de nouveau.

Yoshida réussit à prendre sur elle pour redressa son regard, Mashiro lui avait laissé un moment de répit pour la contempler. Elle rougit d’autant plus se rendant finalement compte qu’elle était nue sous lui. Ses mains agrippèrent les pans du draps pour les serrer entre leurs doigts.

« Mashiro..Mashiro-kun, » souffla-t-elle.

Son affolement de désir interrompu, elle avait retrouvé un air un peu plus paumé que lors de l’action et ne savait pas du tout quoi faire sinon être flattée du regard que Mashiro coulait sur elle. Et il l’assaillit de nouveau, l’embrasse, coupant court à un nouveau gémissement provoqué par les nouvelles caresses. Elle ferma les yeux alors qu’à terre, un faible, « Allô Maeko-chan » se perdait en vain depuis déjà pas mal de secondes. Yoshida retira ses mains du draps et les plaça sur la taile de Nishimura avant de se rendre vers l’ouverture du jean qu’elle aida à déboutonner. C’était comme jouer à la poupée après tout…surtout qu’elle était curieuse et intriguée de voir Mashiro à égalité avec elle.