Sarang Hae, Sarang Hae ~ [Nobu]

Nee... T'est-t'il déjà arriver d'avoir un sentiment de solitude ?

Pourtant, la vie n'est pas si difficile qu'on le dit... à 5 ans, t'intègre ce lieux sociale que les gens ont décider de surnommé "école". T'apprend à lire, à écrire... Et d'un coup, on te vole ton crayon, t'a qu'envie de l'engueuler et tu te retiens surtout pas ! T'est un enfant, c'est normal, personne ne peux le nier. Tout petit, du découvre ton monde. Tu part à zéro...

Et puis ton professeur t'apprend à t'integrer aux autres, à devenir un homme, un adulte, quelqu'un de mature et enrichi... Tu deviens soudainement quelqu'un d'heureux. Et le soir, tu rentre à la maison, fière de retrouver les deux êtres qui t'ont aider pendant tout ton parcours, pendant toute ta vie. Tes parents... Tu les serres dans tes bras, et ils te serrent en retour lorsque tu as envie de pleurer. Que tu ailles 5 ans, 11 ans ou même 25 ans, ils seront toujours là, toujours ils t'aimerons. Et n'essaie surtout pas de dire le contraire.

Mais de l'autre côté il y a les gens qui n'ont pas accès à ce mode de vie. Les gens auquel ils rentrent chez eux, et qu'ils trouvent une lettre sur la table disant que ses soi-disant parents rentrerait plus tard, et de manger sans eux. Les gens qui se font battre par leurs parents, ou les gens qui en ont tout simplement pas.

Où je veux en venir ? Umeko elle, fait parti de la 4ieme options. Ses parents sont décédée depuis qu'elle est toute petite, c'est pour ça qu'elle a décider d'intégrer l'internat, pour se faire des amis. Mais là aussi, elle en a du mal. Si tu n'as pas l'amour de base, la confiance en soi... Où trouvera-tu la confiance des autres dis-moi ?

Samedi, il est Samedi. Et il était 21 heures 03 exactement. Elle sait qu'elle sera en retard pour le couvre feu, mais honnêtement, elle s'en fou. Puisqu'elle n'en fait toujours qu'à sa tête. Umeko se sentait térriblement seule ce soir là, alors pourquoi pas aller ailleurs ? Pas besoin de votre avis, elle l'a déjà choisit elle-même. Alors Umeko prit le métro, ouvert 24/24 et heureusement. Elle avait pour intention d'aller au parc, mais elle ne sait pas trop si c'est une bonne idée... Autant dire qu'elle ne sait pas dutout ce qu'elle fait en ce moment.

Assise, elle contempla les gens à l'intérieur, qui devait sans aucun doute vouloir faire la même chose qu'elle - se déplacer. Mais elle resta silencieuse, et installa les écouteurs de son Ipod, sur son oreille, et parcoura sa liste pour finalement choisir une chanson. Le sons n'était pas si fort, mais assez pour enterrer tout ce qui pourrait la provoquer.

Le samedi était décidément le jour favori de Nobuo. Fini les cours, fini les réprimandes des professeurs, place à la liberté. Cet après-midi là, il en avait profité pour faire un peu de sport, du basket. Il avait terminé en début de soirée, complètement trempé, et passa prendre une douche pour se changer les idées. Il était comme « neuf », le sentiment de revivre. C’était bien une des raisons pour lesquelles il aimait le sport. Il avait l’impression d’avoir évacué la haine qui pouvait se trouver en lui à ce moment là, et il se trouvait maintenant extrêmement calme. A tel point qu’il décida de sortir un peu à l’air frais de ce début de soirée.

Où pouvait-il bien aller ? Il n’avait personne à rejoindre. Pour un samedi soir, cela ne lui était guère habituel. Mais il fallait bien changer de la routine de temps en temps. Il se dirigea donc instinctivement vers le métro. Pas mal de personnes le prenaient encore à cette heure là, mais ce n’était pas bondé comme aux heures de pointes, celles où tout le monde allait au travail, ou bien en rentrait. A cette heure là, c’était plutôt les gens qui sortaient un peu pour se détendre. Une fois dans le métro il alla s’asseoir à un siège libre et commença à sortir son portable de la poche. Il le regarda fixement plusieurs minutes, comme s’il attendait un appel. Mais qui aurait pu l’appeler à part Okura ? Où était-il en ce moment même d’ailleurs ?
Nobuo s’appuya légèrement contre la vitre juste à côté de lui, se passant la main sur la tête et fermant les yeux un instant. Les moments solitaires n’étaient pas trop son fort, car c’était toujours un moyen pour lui de remuer des mauvaises pensées.

Il se reprit, voyant qu’il reçut un SMS, alors que son portable était toujours dans sa main. Il jeta vite un coup d’œil et… ce n’était que de la pub. Fronçant les sourcils, il remit ce portable complète i-nu-ti-le dans sa poche, ce simple petit évènement l’énervant soudainement. C’est en relevant la tête qu’il remarque Umeko non loin sur les sièges en longueur devant lui. Elle semblait écouter de la musique. Il la connaissait assez par le biais d’Okura. Enfin, ils ne s’étaient jamais vraiment parlés, à part les « bonjour », mais c’était plutôt Okura qui lui parlait de temps en temps d’elle. Enfin, de temps en temps, de plus en plus souvent oui. Quelque chose semblait se tramer pour son meilleur ami. Et Nobuo avait l’occasion d’aller lui parler, histoire de savoir qui elle était vraiment.

Il se leva donc doucement, se laissant bercer par le métro et alla s’asseoir juste à côté d’Umeko. Tournant la tête vers Umeko, il entama la conversation.

« Hoho, est-ce que Hasegawa-san se rendrait-elle à un rendez-vous ? »

Il avait lancé ça comme ça sans vraiment faire attention. Mais peut-être avait-elle justement rendez-vous avec Okura, même s’il était certain du contraire, il aurait en effet été au courant tout de même. Et puis, les salutations banales n’étaient pas du goût de Nobuo.

Par tout les moyens, Umeko n'avait absolument pas vu Nobuo venir. Juste avant qu'il soit entré dans le métro, elle ferma les yeux, pour mieux profiter de la mélodie qui lui chatouillait les oreilles. Hug de DBSK, c'est ce qu'elle écoutait. Habituellement les boys-band c'est pas trop son genre. Remarque, le Jpop non plus, elle préfére de loin le rap et le Kpop. Le Japonais, même si c'est sa langue maternelle, elle n'aime pas trop. Elle préfére ce qui est anglais ou coréen, c'est comme si c'étais fait pour ça.

«

Hoho, est-ce que Hasegawa-san se rendrait-elle à un rendez-vous ?

»

Umeko, toujours les yeux fermée, n'avait aucunement entendu ce que Nobuo pouvait lui avoir dit. Le meilleur ami de Okura. Et d'ailleurs, parlant d'Okura, elle n'a même pas encore le moindre doute qu'il pouvait être amoureux d'elle. Il est trop subtile sans doute, Umeko déteste ça. Même si ça laisse le temps de flirter, de s'apprivoiser. Mais bon, son genre à elle... C'est les gars qui dis ce qu'ils pensent, un peu comme Akeno quoi.

Bref, le pauvre, il était là à lui parler... Alors que elle, elle ne l'avait même pas entendu ! Mais faut croire que ça ne dura pas plus longtemps que ça, puisque Umeko enlêva un écouteur, puis l'autre et ferma son Ipod. C'étais presque le temps de débarquer, elle le sentait. Alors elle se retourna, et apperçu Nobu qui était à côté d'elle, en l'a regardant. Et elle fit un bond.

«

HUUH. Ça fait longtemps que tu est là Nobu-kun ? ^^'

»

Avec le temps, même si ce n'est que les bonjours et les bonsoirs par ici et par là, elle a au moins su son nom au complet. Ce n'est pas si dûr à retenir remarque. Nobuo Ôta. Et pis c'est joli quand même ^^

Nobuo s’attendait à une réponse quelle qu’elle soit, et fut surpris de ne voir aucune réaction d’Umeko. En même temps, elle avait les yeux fermés, les écouteurs dans les oreilles, et ce n’est qu’à cet instant que Nobuo le remarqua. Il fronça légèrement les sourcils, un peu bêta de se trouver dans une telle situation maintenant, la jeune fille semblait complètement ailleurs, et il venait de se prendre un vent magistral. Il se redressa sur son siège, croisant les bras, regardant face à lui. Pour qui elle se prenait ? Ne pas répondre à Nobuo Otâ ? Savait-elle ce que cela lui coûterait ? Le jeune garçon n’aimait pas être humilié de la sorte, même si elle ne l’avait pas fait exprès, tout ce qu’il espérait, c’était que personne dans le métro n’ait remarqué sa gaffe.

C’est finalement quelques minutes plus tard qu’elle rangea ses affaires et daigna parler à Nobuo. Ce dernier ne tourna pas le regard, regardant toujours face à lui, et répondit d’un air désintéressé.

« Mouais. Tu m’as un peu complètement ignoré, tu me revaudras ça. »

Dit-il d’un ton neutre, mais en esquissant un léger sourire en coin. Il n’était pas vraiment sérieux, car il savait très bien qu’Umeko ne l’avait pas fait exprès. Mais ça, on ne savait pas comment réagirait la jeune fille. Car il n’était pas du genre à être vraiment clair, des fois il déconnait sans vraiment donner l’air, et ne s’arrangeait pas pour montrer qu’il n’était pas sérieux. En fait, il fallait le comprendre, et c’était bien pour ça que des fois, les personnes qui ne le connaissaient pas vraiment ne le trouvaient pas sympathique.
Il tourna finalement son regard vers elle, les sourcils encore un peu froncés par habitude.

« Enfin, tu vas où comme ça ? »

«

Mouais. Tu m’as un peu complètement ignoré, tu me revaudras ça.

»

«

Non du tout, je te dois rien.

»

T___T À toi d'être moins invisible pauvre con x') Mais bon. Umeko ne pouvait rien faire, elle ne l'a pas entendu... Elle ne l'a pas entendu ! Que voulez vous de plus ? Elle ne l'a pas fait exprès... Et puis bon, elle est fière d'elle à même temps. Car Nobu se démontre parfois avec la grosse tête, ça lui apprendra ^^.

«

Enfin, tu vas où comme ça ?

»

«

J'allais quelque part où j'espèrais avoir la paix. Mais apparamment, on ne peux jamais avoir ce qu'on veux. Du moins, je vais parler pour moi. La paix, le silence, mes parents décédés, A...

»

Elle se retourna vers Nobuo. Et elle a presque fahi prononcer le prénom d'Akeno. Si jamais Nobuo, ou Okura saurait qu'elle est amoureuse de lui, elle serait foutu !

«

Toujours là toi ? T'abandonne donc jamais ? Sale fierté d'homme T__T

»

Umeko croisa les bras. Puis, se dit qu'elle devrait peut-être être moins méchante avec lui. Mais bon, il l'a cherché !

Autant dire que Nobuo ne s’attendait pas à une telle réponse. Nette, précise, c’était une bonne claque dans la face, et il fut ainsi prit au dépourvu qu’il ne sut quoi répondre, gardant les bras croisés et les sourcils froncés, comme s’il boudait, alors qu’il n’y avait pas vraiment raison. Comment pouvait-elle être si cruelle avec quelqu’un qu’elle connaissait à peine, ne lui avait-on pas apprit la politesse ? Bien sûr, Nobuo avait le don pour toujours exagérer un peu les choses.
Il ne fit pas vraiment attention lorsqu’il ne finit pas sa phrase, même s’il aurait voulu savoir la suite. *A… Atchoum ? >.<* Et se rendant compte qu’il était resté trop longtemps silencieux, il put enfin lui répondre.

« En même temps, j’ai pas le choix, on est dans le métro j’te signale. Tu veux que j’aille où ? J’vais pas me barricader au fond pour te faire plaisir. Ta cruauté ne m’atteindra pas. »

Cette dernière phrase avait le ton d’un petit garçon malheureux. Dire qu’il avait essayé d’engager une conversation, chose qu’il faisait rarement, et que c’était comme cela qu’on lui répondait, il s’en rappelait pour une prochaine fois. Même s’il se disait ça dans l’instant, et l’aurait certainement déjà oublié demain matin.

« Et puis, tu choisis mal tes endroits calme, le métro, y’a rien de plus bruyants, maintenant, chacun ses goûts. »

Il était prêt à continuer comme ça longtemps.

«

En même temps, j’ai pas le choix, on est dans le métro j’te signale. Tu veux que j’aille où ? J’vais pas me barricader au fond pour te faire plaisir. Ta cruauté ne m’atteindra pas.

»

«

Ma cruauté tu dis ? Ma cruauté n'apparaît que quand on l'a provoque !

»

Umeko fronça les sourcils, d'un air sérieux... Personne ne pourra l'atteindre, elle aussi ! Elle était si renfermée, à cause de la mort de ses vieux. Mais franchement, aillez un peu pitié. Quoi que... Je dois avouer que Nobuo a tenté d'instauré une relation en commençant la conversation. Mais bon, il l'a quand même cherché ! N'essayez pas de la comprendre, elle fait ça parce qu'elle est orgueilleuse.

«

Et puis, tu choisis mal tes endroits calme, le métro, y’a rien de plus bruyants, maintenant, chacun ses goûts.

»

«

Sauf que les gens NORMAUX se gène habituellement !

»

Umeko croisa les bras puis détourna son regard. Elle fixa maintenant droit devant, ne voulant plus lui adresser la parole. Puis, d'un coup... Le métro s'arrêta brusquement. Les bras croisés, la belle ne pouvait pas se retenir de tomber parterre, le visage sur le côté, sur le sol. La poisse ! Si tout à l'heure Nobu s'est mangé une claque, bah elle... Elle a mangé un planchée ! Se relevant, doucement, elle se tena le genoux. Apparement, elle était blessée... Et à cause de tout ce qu'elle venait dire à Nobuo, fallait pas compter sur son aide >__<

«

A..Aïe... Aïe >___<

»

Si les deux adolescents continuaient ainsi, cela pouvait durer longtemps, car ils ne semblaient pas prêts de s’arrêter. Et voilà qu’elle lui disait clairement qu’il l’avait gêné. Que l’on aille parler à quelqu’un est-il un acte gênant ? Nobuo pouvait très bien la comprendre, il n’aimait pas non plus qu’on la dérange, mais vu qu’il était du genre têtu, de ce point de vue, il n’était pas du tout d’accord avec elle. Elle aurait dû être compatissante envers sa bonté généreuse qui était plutôt rare.

« Et tu m’as vraiment pris pour quelqu’un de normal, une personne banale, qu’a pas de vie… Puis d’ailleurs, c’est quoi pour toi une personne normale ? Tu te considères comme normale toi ? »

Et il continuait ainsi alors que son interlocutrice avait déjà tourné la tête et ne semblait plus l’écouter. Cela n’arrangeait pas les choses. Mais il fut interrompu par une secousse violente qui venait du métro. Nobuo fut complètement surpris, mais il eut le temps de se rattraper et manqua de justesse de s’étaler au sol. Il eut quelques secondes de reflexion avant de comprendre que le métro était arrêté, mais non pas d’un arrêt naturel, ils étaient toujours sous terre. Ce simple sentiment le mit quelque peu mal à l’aise, il n’aimait pas trop ce genre de situation, être enfermé sous terre. Il avait gardé son expression énervée sur le visage, et remarqua alors qu’Umeko était elle tombée, et se relevait avec peine.

Après ce qu’ils venaient de se dire, il n’était pas d’humeur à jouer les secouristes, et puis vu qu’il la gênait, elle n’avait qu’à se débrouiller. Il resta ainsi quelques secondes, regardant fixement devant lui. Puis il ne put s’empêcher de tourner son regard vers elle, et vit alors qu’elle était blessée au genou. Après un instant très rapide d’hésitation, il se baissa vers elle, et l’aida à se rassoir, même si elle ne voulait peut-être pas de son aide.

« Et les gens normaux font quoi dans ce genre de situation alors ? »

Dit-il, sur un ton énervé semblait-il. Il sortit de sa poche un paquet de mouchoir et lui en déposa un sur le genou pour que l’égratignure évite de saigner, car elle semblait bien avoir râpé le sol.
Au même moment, dans le métro, la panique s’installait car les lumières commençaient à disjoncter. Aucune nouvelle ne leur était parvenue, et le métro n’avait toujours pas redémarré.

« Tu l’auras pas ce soir ta soirée en paix en tout cas. »

«

Et tu m’as vraiment pris pour quelqu’un de normal, une personne banale, qu’a pas de vie… Puis d’ailleurs, c’est quoi pour toi une personne normale ? Tu te considères comme normale toi ?

»

«

Tu fais exprès ou quoi ? J'ai dis que t'étais quelqu'un d'anormal !

»

--

«

Et les gens normaux font quoi dans ce genre de situation alors ?

»

«

TAIS-TOI VEUX-TU !?

»

Umeko se recroquevilla sur elle-même, serrant sa jambe le plus fort qu'elle pouvait. Puis, elle déposa sa tête sur son genoux, se mettant à pleurer... Ça faisait mal, très mal. Et elle n'avait pas que mal au genoux, non ! Elle est plus forte que ça, je vous le jure. Seulement, l'accident dans le métro, lui a seulement rappeller, l'accident de voiture de ses parents. Ses parents lui manque, ça c'est certain. Et sa vie de jeune fille gentille aussi.

«

Tu l’auras pas ce soir ta soirée en paix en tout cas.

»

Umeko relêva sa tête. Ses joues étaient innondés de larmes. Son visage était si mouillé qu'on aurait pu croire qu'elle s'était baignée ! Mais l'asiatique n'avait que pleurer. Et en ce moment, Nobuo l'aidait, pourtant... Elle ne le méritait pas.

«

Nobu... Pourquoi tu m'aide ? T__T

»

C’était le don spécial de Nobuo de ne pas comprendre les autres. Il semblait se ridiculiser encore plus à chacune de ses paroles, mais il n’en avait que faire. Même s’il n’aimait pas cette situation, ce n’était pas cela qui allait lui faire baisser les bras.

Après l’avoir aidé, enfin, juste donné un mouchoir, ce qu’il considérait comme normal, il s’était légèrement relevé, regardant ailleurs, toujours en fronçant les sourcils. Il avait toujours un peu de mal à se calmer quand il s’était énervé. Alors il ne préférait rien dire. Umeko se trouvait être blessée, il ne pouvait plus réagir de la même manière, venir en aide à quelqu’un était toujours ce qu’il faisait dans ce genre de cas, même si cela pouvait paraître contradictoire avec sa personne. Il était comme ça.

Il ne remarqua alors que lorsqu’elle leva la tête vers lui qu’elle pleurait. Nobuo ne connaissait rien de sa situation, c’était bien la première fois qu’il « parlait » autant avec elle, alors il crut tout bonnement que la secousse l’avait choquée. Il tourna la tête, ne sachant pas vraiment comment s’y prendre avec une fille en larmes devant ses yeux. C’était le genre de situation qui n’était pas très courante, mais qui, quand elle pointait le bout de son nez, bloquait complètement le jeune garçon.
Enfin, elle lui demanda pourquoi il l’avait aidé. La réponse lui paraissait pourtant évidente. Mais il n’allait pas s’énerver à nouveau. Ce petit temps lui avait permis de se calmer un temps soit peu.

« Je ne vais pas faire comme si je ne te connaissais pas non ? C’est normal, c’est tout. »

«

Je ne vais pas faire comme si je ne te connaissais pas non ? C’est normal, c’est tout.

»

Umeko le regarda. Il avait plus que raison... Sa raison était valable. Si les gens aurait vu qu'il n'aurait rien fait, il l'aurait sans doute traité de sans cœur dans son dos. C'est pas ce que Umeko veux... Le voyant se relever, elle fit pareil, puis détourna son retard pour s'accrocher à un panneaux. Elle rougit, gênée de la situation, puis sourit en coin et se retourna vers Nobuo.

«

Maintenant, je t'en dois une. Arigatô, Nobu-chan.

»

Nobu-chan ? Maintenant, elle lui donne un surnom, et le suffixe 'chan' on l'ajoute naturellement à quelqu'un qu'on respect. L'asiatique se retourna vers les fenêtres, il faisait noir et le métro était toujours arrêter. Du coup, on annonça que le métro avait un problème technique, et qu'on sera coincé ici jusqu'a ce que le problème soit réglé.

«

Faut croire que je serais coincé avec toi, crétin ^^

»

Puis, elle rit. Son rire était clair, elle était de bonne humeur. Bref, elle le taquinait un peu. C'est pas pour lui faire chier qu'elle l'a appellée crétin !

« Ce n’est pas la peine, je t’ai dit que c’était normal. »

Et il le pensait vraiment. Il ne voulait pas non plus qu’elle se sente obligée de lui devoir quelque chose. Il n’avait fait que lui donner un mouchoir au final, ce n’était pas ce qui lui manquait. Et l’annonce du métro fut enfin faite, apparemment, ils pouvaient encore attendre longtemps ici, ils ne sauraient pas combien de temps, mais ils n’avaient d’autres choix que d’attendre.

A la remarque d’Umeko, Nobuo esquissa un léger sourire en coin comme il les faisait d’habitude.

« Ne penses même pas que cette idée puisse me réjouir ! »

Fit-il, toujours regardant face à lui, mais avec un petit rire ironique. Tout comme elle venait de le faire, il ne faisait que la taquiner.
Et peu après, il ne put s’empêcher de lâcher un soupir, en fait il espérait que la panne ne dure pas trop longtemps, car il détestait perdre son temps. Heureusement qu’Umeko était là, c’était mieux que d’être seul.

« Pff. J’espère que ça va pas durer trop longtemps. »

Comme à son habitude, il commençait à râler, il était plutôt du genre impatient.

«

Ce n’est pas la peine, je t’ai dit que c’était normal.

»

--

«

Ne penses même pas que cette idée puisse me réjouir !

»

Puis, Nobuo se mit à rire. Umeko savait que c'étais sarcastique, car jusqu'à maintenant lorsqu'il était sérieux, il ne riait pas d'une tel façon. Bref, c'étais facile à voir d'une certaine façon, qu'il n'était pas fâcher du tout. Nobuo soupira, Umeko fit de même. Elle trouvait aussi, que c'étais la chance qu'elle avait eut que Nobuo débarque. Parce que là, elle aurait passé un long moment seule... Mais ce n'est pas le cas, heureusement. Pour une fois... Cette solitude... N'est pas présente. Nobu-chan... Arigatô. Will you marry me ? u__u

«

Pff. J’espère que ça va pas durer trop longtemps

»

«

Moi aussi... Ça craint les pannes u__u

»

Umeko soupira, puis s'accota au bord du métro, regardant le plafond.

«

Comment va Okura ? Ça fait un moment que je ne l'ai pas vue...

»

« Tout ça à cause d’employés inexpérimentés qui savent pas faire leur boulot. Les pannes n’existeraient pas sans eux. »

Comme à chaque fois que quelque chose l’exaspérait, il fallait qu’il s’en prenne à quelqu’un 8D, cette fois ci c’était tombé sur les employés chargés du métro. Heureusement que l’un d’eux ne se pointait pas ici. Même si, à la base, c’était certainement un problème technique. Malgré tout, si les employés vérifiaient assez souvent le matériel, cela n’arriverait pas.

Puis Umeko lui parla d’Okura. En même temps, les deux jeunes Japonais ne se connaissaient pas vraiment, le seul lien entre eux était Okura. Ce dernier étant le meilleur ami de Nobuo, et il craquait pour la jeune fille justement assise à côté de lui à ce moment même. Il se demanda donc si elle voulait vraiment savoir s’il allait bien, si elle s’intéressait à lui, ou bien si ce n’était qu’un moyen pour parler, et ainsi cesser le blanc qui se serait créé. Nobuo aurait bien voulu aider son ami en le complimentant devant elle, mais ce n’était pas trop son truc. Et puis il se débrouillait bien tout seul, il n’avait pas besoin de lui pour se rapprocher d’elle. Nobuo gardait juste un œil.

« A vrai dire, je ne l’ai pas revu moi non plus depuis quelques temps. J’espère qu’il ne s’est pas attiré d’ennuis d’une quelconque manière. »

En même temps, au fond de lui, il pensait qu’il était difficile pour Okura de s’attirer des ennuis car la plupart du temps il restait mystérieux et ne parlait pas trop. Sauf avec lui bien sûr. Mais qui d’autre le connaissait vraiment ?

Il s’assit un peu plus confortablement sur son siège, et tourna la tête vers la vitre, observant le long tunnel sombre. Puis il tourna son regard vers Umeko.

« Tu crois que c’est dangereux de sortir maintenant ? 8D »

«

Tout ça à cause d’employés inexpérimentés qui savent pas faire leur boulot. Les pannes n’existeraient pas sans eux.

»

Umeko le regarda, le sourire aux lèvres. Tiens, le côté de Nobu qu'elle aime. En fait, elle adore voir les gens se pleindre, en autant qu'il se pleignent pas d'elle. Rectification ; C'est marrant de voir Nobuo parler des employés comme ça. Puis vint la conversation sur leurs ami Okura.

«

A vrai dire, je ne l’ai pas revu moi non plus depuis quelques temps. J’espère qu’il ne s’est pas attiré d’ennuis d’une quelconque manière.

»

« J'espère aussi, mais je ne vois pas Okura dans un cercle de gens entrain de se faire donner des coups de pied... Hahaha ! T'imagine toi ? »

Umeko se mit à rire toute seule. Okura qui se fait battre, ça existe pas ! Umeko arrêta de rire, mais garda tout de même le sourire. Puis, elle se retourna vers Nobu qui regarda à travers la fenêtre, et qui fini par lui dire ;

«

Tu crois que c’est dangereux de sortir maintenant ? 8D

»

« Je sais pas... Mais ça en vaux le coup ! »

Umeko se lêva puis se dirigea vers la porte du métro, qui ouvrit automatiquement lorsque l'ont est près, un peu comme les autobus quoi ! Pis, elle se retourna vers Nobu et lui fit signe de la rejoindre.

«

Moi je sort, tu viens avec moi l'connard' ? ^^

»

Umeko avait totalement raison en parlant d’Okura. Ce n’était vraiment pas son genre. Mais s’il n’avait pas des ennuis, que pouvait-il avoir ? Une déprime à cause d’Umeko ? x’3 C’était pas son genre non plus. Enfin, pas pour le moment en tout cas. Okura était bien la seule personne que Nobuo pouvait consoler de toute façon. Et c’était la seule personne qu’il consolait, car le jeune garçon ne savait pas faire ce genre de chose avec les autres.

« Je l’imagine très mal, oui. A moins qu’on l’ait drogué. » dit-il avec un sourire, chose qui était peu probable aussi.

Umeko semblait ensuite intriguée par ce que venait de proposer Nobuo et ce dernier la regarda se lever jusqu’à la porte du métro. Il n’en revenait pas. Elle était prête à sortir ? Ce n’était vraiment pas une fille comme les autres. N’avait-elle peur de rien ? Elle n’attendit pas de savoir ce que faisait le jeune homme annonça qu’elle sortait. Et ajouta une proposition qui ne plut guère à Nobuo. Le « connard » ? è.é De quel droit ?! Elle s’était vue, elle ? Il fronça les sourcils, se leva d’un bond pour aller la rejoindre d’un pas très rapide. Mais dès qu’il fut tout près d’elle, il ne put rien faire. C’aurait été un mec, il n’aurait pas hésiter, mais c’était Umeko, la fille qu’Okura son meilleur ami aimait, de surcroît. Nobuo se voyait mal un jour avouer « Ah, faut, j’ai tabassé la fille de tes rêves, c’pas grave hein 8D On s’en veut pas ». Et puis il n’en avait aucunement l’envie. En fait, Umeko l’intriguait plutôt. C’était bien la première fois qu’une fille se comportait ainsi avec lui, on aurait dit qu’elle maîtrisait la situation et qu’il ne lui faisait pas peur. Néanmoins, il n’aimait pas ce dernier élément. Il préférait se sentir supérieur è.é

« Bien sûr, vieille folle, t’oublies que c’est moi qui ait proposé. On va voir c'que tu vaux. »

Il la poussa avec le bras avec assez de force, en se limitant tout de même, pour avoir accès à la sortie et lui fila devant les yeux, sortant ainsi le premier. Plusieurs personnes dans le métro semblaient offusquées. « Haaan, mais que font-ils ? Ils sont fous ? Reveneeez ! » Pff. Ils connaissaient bien mal – et pas du tout oui – Nobuo. Ce qu’il aimait, c’était les défis, justement.

Il fit attention de ne pas trébucher une fois au sol, et il se faufila contre le mur. C’était bien simple, il y avait deux allées de rail. Sur l’autre allée, le métro devait certainement aller dans l’autre sens, c’était logique. Nobuo commença à marcher sans se tourner en arrière.

« Dépêche-toi si tu veux pas te retrouver seule avec les cadavres des métros qui ont déjà péris ici 8D »

«

Bien sûr, vieille folle, t’oublies que c’est moi qui ait proposé. On va voir c'que tu vaux.

»

Umeko le regarda, en le crochant du regard. Vieille folle tu dis ? J'vais t'en faire une vieille folle moi, tu véra ! è.é Umeko le regarda déscendre en premier après de l'avoir tassé férocement du chemin. Elle soupira, puis déscendit à son tour. Mais il était déjà impacient c'te con u__u

«

Dépêche-toi si tu veux pas te retrouver seule avec les cadavres des métros qui ont déjà péris ici 8D .

»

«

Ta gueule pour voir.

»

Umeko lui donna un gros coup de point dans le bas du dos puis se mit à marcher devant lui, prennant soin de pas trop faire la démarche féminine, parce que ça serait mal placé que Nobuo l'a matte un peu par derrière hein u__u

«

Je me demande par où aller, en plus il fait noir u__u... Merde ça craint.

»

Puis, elle s'arrêta pour attendre Nobu qui semblait ne pas s'en remettre du coup de poing x). C'est alors qu'elle entendit le métro partir. Elle ouvrit la bouche, restant surprise de voir la gaffe qu'ils venaient de faire.

«

NON MAIS LE PROUT TOI. Haa... On va définitivement devoir marcher u__u

»

« Pour voir quoi ? Tu veux que j’me taise ? Ben fallait le dire autrement tu vois, comme si j’obéissait aux ordres… Surtout venant d’une pauvre gam… AH PTIN ! »

Le coup dans le bas du dos avait été rude. Umeko n’y était pas allé de main morte, et Nobuo se dépêcha de porter ses deux mains là où il avait mal, histoire de se masser un peu. D’où Umeko détenait autant de force ? Décidemment, c’était vraiment une vieille folle. Nobuo la regarda avec des yeux sombres emplis de haine, mais cela se voyait de moins en moins à cause de la pénombre qui s’accentuait, vu qu’ils s’éloignaient un peu du métro, qui lui émettait encore quelques éclats de lumière quand les ampoules ne disjonctaient pas.

Il laissa Umeko prendre un peu d’avance, et avança à son tour tant bien que mal, il n’oublierait pas de se venger, ça non. Mais là il n’était pas trop en état.

« En plus d’être folle, t’es idiote. Il suffit d’aller tout droit, on a pas vraiment le choix là, tu vois. »

Et il entendit le son typique du métro qui démarrait. Oh non. A si peu de temps près, ils étaient vraiment maudits. En même, c’était Nobuo qui avait proposé et eut cette idée complètement idiote de sortir du transport en commun. Mais il s’était dit que la panne durerait vraiment longtemps, vu comme c’était parti. Il soupira et souffla à la fois.

« Mais merde ! J’l’avais bien dit qu’ils étaient cons les employés de métro, hein ? Ils ne savent pas attendre leurs clients ? Qu’une bande de naze. »

Par l’énervement, il jeta un coup de pied dans un caillou XD. En fait, il était surtout énervé du fait qu’il avait toujours une petite douleur dans le dos. Car le fait d’être coincé ici, finalement, ne le dérangeait pas tant que ça, il était fan de nouvelles aventures, et il ne pensait même pas au danger que cela pouvait représenter. Tout ce qu’il avait en tête, c’était comment se venger de Umeko.

« Sérieux t’y es pas allé de main morte. » dit-il en faisant référence à son coup de poing. « Dès qu’un métro arrive, jte jette dessous, tarée. Sauf si tu veux bien me porter jusqu’à l’arrivée. »

Il faisait maintenant vraiment sombre, et il rejoint le niveau d’Umeko, lui tatant le bras pour bien situer son emplacement, et puis petit à petit, ses yeux s’habituèrent à la pénombre et il put mieux la distinguer.

« En plus d’être folle, t’es idiote. Il suffit d’aller tout droit, on a pas vraiment le choix là, tu vois. »

« Tu veux un autre coup ? u__u »

Le métro se mit en marche.

« Mais merde ! J’l’avais bien dit qu’ils étaient cons les employés de métro, hein ? Ils ne savent pas attendre leurs clients ? Qu’une bande de naze »

Encore une fois, Umeko sourit. Décidement, l'entendre râler c'étais sa passion ! Elle soupira, puis se retourna. Nobuo se tenait le dos de façon a rester confortable malgrè la douleur.

« Sérieux t’y es pas allé de main morte, Dès qu’un métro arrive, jte jette dessous, tarée. Sauf si tu veux bien me porter jusqu’à l’arrivée. »

Umeko s'avança vers lui et lêva le poing sur lui.

« Arrête de t'pleindre, Même une fille aurait suporté ce coup de point, braillard. »

Elle le regarda, avec un air de bitch xD pis, elle se retourna et recommença à marcher, à côté de Nobuo. C'est vrai qu'il faisait noir, mais tout comme Nobu, elle commençait à pouvoir voir dans le noir. Ça veux dire qu'il y a de la lumière, quelque part près.

« Je crois que la fin ne devrait pas être loin. En tout cas j'espère. »

Et puis, Umeko tomba. Elle s'était enfargé dans un truc. Non mais il va la prendre pour une insolide, à force de toujours tomber comme ça.

« Pourquoi moi u___u. »

Pour les coups, ça allait bien, merci 8D. Nobuo rageait intérieurement, il ne pouvait rien dire. Oui, car il n’allait pas frapper Umeko. Ce n’était pas dans ses manières. Il ne pouvait toucher une fille. Alors on pouvait dire qu’elle avait l’avantage. Néanmoins, il exagérait légèrement quand à son dos, voulant se faire plaindre, comme à son habitude. Et Umeko n’avait-elle donc jamais aucun remords ? Enfin, il pouvait bien la comprendre, il était pareil.

« Mouais. Tu serais pas capable de supporter un coup de poing de ma part, en tout cas. » dit-il en soupirant. « Ca va que j’suis un mec galant. Contrairement à une certaine brute sans cœur. »

Et il accentua la fin de sa phrase en s’approchant d’Umeko. Ils reprirent leur marche, et Umeko supposa que la fin n’était plus très loin. Nobuo n’avait pas la même sensation pourtant. Mais niveau orientation, ce n’était pas à lui qu’il fallait poser les questions, il était bien trop nul. Et il fut surpris de voir la jeune fille s’étaler par terre. Cette fois ci, il s’arrêta, croisa les bras, et resta de marbre, esquissant un sourire en coin, juste au dessus d’elle.

« Parce que les vieilles folles ont une très courte durée de vie dans les sous-terrains, sache le. En tout cas, je ne te viens plus en aide. Débrouilles-toi. Bouffes pas trop de ferraille. Ca donne mauvaise haleine. A moins que tu l'ai déjà, la mauvaise haleine. »

Il fit quelques pas en avant, mais sans vraiment marcher vite, car si Umeko n’arrivait pas à se relever, il lui viendrait bien sûr en aide. Il n’était pas si cruel ou assez idiot pour la laisser seule ici.

«

Mouais. Tu serais pas capable de supporter un coup de poing de ma part, en tout cas. Ca va que j’suis un mec galant. Contrairement à une certaine brute sans cœur.

»

Umeko le regarda, sérieuse. En fait, elle sait se défendre, il n'arriverait même pas à la touché. Avec le temps, elle a apprit a se battre, a apprendre toute seule. Mais elle ne dit rien.

C'est alors qu'elle trébucha. Nobu se mit par-dessus pour se moquer d'elle.

«

Parce que les vieilles folles ont une très courte durée de vie dans les sous-terrains, sache le. En tout cas, je ne te viens plus en aide. Débrouilles-toi. Bouffes pas trop de ferraille. Ca donne mauvaise haleine. A moins que tu l'ai déjà, la mauvaise haleine.

»

Umeko se lêva puis avec difficulté, elle se mit à deux cm du visage de Nobuo. Elle le regarda, frustrée. Umeko détestait qu'on parle de mort, à cause de ses parents. Mais Nobuo ne semblait pas le savoir. Umeko le regarda un long moment, sans rien dire. Puis se relacha. Ça ne servait à rien de se battre. Umeko se retourna et se remit à marcher, en regardant le sol pour être certaine de ne pas retomber.

«

Tais-toi et marche.

»

*Et dès qu'on sort de cette merde, tu peux m'croire, j'te planque sur un pic de clôture u___u*

Nobuo se serait attendu à une réaction violente, mais ce ne fut pas le cas. La jeune fille semblait déconcertée l’ombre d’un instant. Mais il n’avait pas trop remarqué. Elle en avait peut-être juste marre d’être dans ce sous terrain, la situation n’était pas des plus joyeuses.

« A vos ordres, la vieille. »

Si c’était le seul moyen pour qu’elle ne l’énerve plus. Il reprit un bon rythme de marche, jusqu’à arriver au niveau d’Umeko une nouvelle fois, la bousculant en la doublant, et continuant de plus belle assez rapidement. Pour qui elle se prenait ? Lui donner des ordres. Il détestait ça, mais en même temps, il avait l’impression de ne rien pouvoir faire contre. Et des bribes de lumières semblaient venir du fond du tunnel. Ils ne semblaient plus très loin de la gare du métro.

« Ah ben. On y est bientôt. »

Il se tourna une fois en arrière pour voir si elle était toujours là et continua à marcher. Finalement, aucun danger n’était survenu, encore que, ils n’avaient pas encore les pieds sur le sol sécurisé. Mais, la question que se posait Nobuo était de savoir à quel arrêt ils se trouvaient.

«

A vos ordres, la vieille.

»

Umeko soupira puis reprit, d'un ton fort et supérieur.

«

CESSE DE M'APPELLER LA VIEILLE, J'SUIS PLUS JEUNE QUE TOI u___u

»

L'asiatique le regarda, ne sachant plus quoi dire pour avoir la paix. Il n'abandonne donc jamais ce crétin ? Umeko continua à marcher, jusqu'a ce qu'elle voit, tout comme Nobuo, la lumière du jours. Enfiiiiin ! À ce moment elle avait l'impression qu'elle était un naufragé u___u

« Ah ben. On y est bientôt.. »

«

Ouais.

»

Umeko et Nobu continua à marcher, l'un à côté de l'autre. Pendant la marche, la nipponne se retourna pour regarder Nobuo à plusieurs reprise, sans réellement savoir pourquoi. Mais à chaque fois, elle avait envie de le pousser, qu'il tombe en dessous d'un métro et qu'il se fasse écrabouiller. Hihi.

«

Ta toujours été ignoble comme ça ?

»

« Ah ouais ? T’as quel âge d’ailleurs ? »

Finalement, il ne savait pas grand-chose sur elle. Comment deux personnes pouvaient-elles autant de quereller sans vraiment se connaître XD. Ils avaient une relation vraiment spéciale ces deux là. Leur caractère ne semblait pas du tout coïncider et l’espace d’un instant, Nobuo repensa à ce pauvre Okura. Que ferait-il avec une telle fille ? Cela ne lui correspondait décidémment pas. Il méritait bien mieux.

Et la lumière, qui était toujours bien une lumière artificielle, et non naturelle, vu qu’ils étaient dans la gare du métro, donc encore bien sous terre 8D, se voyait maintenant. Nobuo remarqua les regards persistants d’Umeko et faillit lui faire une remarque quand elle lui posa une question des plus étranges. C’était quoi cette question ? Comme s’il était ignoble 8D.

« Tu peux vraiment parler, miss gros bras. C’est toi qui me provoques. »

Il s’arrêta face au niveau un peu plus élevé de la gare. Là il escalada la grande marche pour atteindre l’espace sécurisé, là où les personnes normales attendaient le métro. Une fois en haut, il tendit une main à Umeko pour l’aider à monter.

« Je serais ignoble, je t'aurais déjà laissée depuis longtemps. »

«

Ah ouais ? T’as quel âge d’ailleurs ?

»

«

18.

»

Umeko le regarda un instant puis continua la marche. Puis, avec le temps, ils devaient s'approcher de plus en plus à la gare. Mais par curiosité, Umeko ne pu s'empêcher de lui demander pourquoi il était aussi ignoble.

« Tu peux vraiment parler, miss gros bras. C’est toi qui me provoques.»

«

Tiens un nouveau surnom. Il me plait bien celui-là, connard ^^

»

Puis, Nobuo monta un grand escalier, et se retourna pour lui tendre la main. Umeko le regarda un long moment, sans rien dire. Maintenant il voulait l'aider, alors qu'il y a 10 minutes il l'a menaçait de crever sous un métro ? Pff décidement les mecs ne savent jamais quoi faire.

« Je serais ignoble, je t'aurais déjà laissée depuis longtemps.»

Umeko le regarda, toujours sans mot. Sous la lumière de la gare, Nobuo était beaucoup plus beau. Umeko effaça toute ses pensés de sa tête, puis prit la main de ce petit con afin de monter à son tour la marche. Puis, tout les deux marcha à la gare, il y avait quelques personnes, à peine 6 ou 7. Je sais pas, j'ai pas compté...

« Dans ce cas, arigatô, Nobu-chan. »

Elle le regarda, ne sachant plus quoi dire. À la voir aller, on pourrait dire qu'elle est bipolaire u___u